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Assurance invalidité collective: à sens unique, comme l'essence

29/10/2018

 
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Depuis quelques mois, des assureurs ont tendance à «oublier» certains éléments qui feraient baisser les primes d’assurance invalidité. Est-ce normal?

En assurance invalidité collective, il y a souvent deux facteurs principaux qui influencent les taux de primes. La démographie du groupe et les taux d’intérêt du marché.

Le premier facteur est donc la composition démographique d’un groupe, incluant l’âge de chaque assuré, leur genre, leur occupation, le type d’industrie de l’entreprise etc., et les volumes de couverture, souvent basés sur les salaires. De savants calculs sont faits pour voir dans quelle mesure le risque d’un assureur de payer des réclamations varie d’une année à l’autre. Si un groupe comprend exactement les mêmes individus d’une année à l’autre, ceux-ci sont tous âgés d’un an de plus. Les probabilités de réclamations étant fonction de ces âges, les taux vont varier en conséquence.

Pour les assureurs, plus une personne est âgée, plus la probabilité qu’elle tombe invalide pendant un certain temps est élevée. Ces probabilités viennent des tables actuarielles qui présentent des indices que les assureurs appellent «de morbidité».

Par contre, plus les personnes approchent de l’âge de 65 ans, moment où les prestations cessent généralement, plus la durée maximale d’une éventuelle invalidité est limitée dans le temps. Mais peu importe, l’important est que les variations démographiques d’un groupe affectent les probabilités, à la hausse ou à la baisse, qu’un groupe ait des personnes en invalidité au cours d’une année.

Mais ce n’est pas tout.

Encore dans ce premier facteur (variations démographiques), le montant potentiel des réclamations est important. Si les salaires ont augmenté en moyenne, l’assureur paiera plus si quelqu’un réclame. Ce facteur contribuera à faire augmenter les taux. En passant, pour une catégorie d’employé, les taux sont les mêmes, peu importe l’âge des individus. C’est un taux moyen qui est calculé pour l’ensemble de la catégorie.

Les variations démographiques (changements de tranche d’âge pour les employés existants, arrivées et départs d’employés) sont donc «pondérées par les volumes». Les assureurs sont donc ainsi capables de mesurer, en moyenne, le risque financier qu’ils prennent en assurant un groupe.

Pour les grands groupes, leur expérience sera aussi prise en compte. Si le groupe a un mauvais historique de réclamations, il paiera plus cher pour la même couverture qu’un autre groupe.

Maintenant, le deuxième facteur: les taux d’intérêt

La loi oblige les assureurs à conserver une réserve pour assurer le paiement des réclamations des personnes invalides, jusqu’à la fin - qui est parfois loin dans le temps car la plupart du temps les indemnités peuvent être payées jusqu’à 65 ans. En fait, ils doivent constituer des montants de réserve, placés dans des titres à revenu fixe pour chacune des réclamations en cours et pour leur durée prévue respective.

En d’autres termes, cette réserve, c’est de l’argent que les assureurs mettent de côté pour s’assurer que, quoi qu’il arrive dans le futur, les invalides seront payés jusqu’à la fin. On comprend que, plus ils font de l’argent avec le rendement de ces réserves, moins ils ont besoin de capital à investir. Lorsque les taux d’intérêt sont bas, ils ont besoin d’en mettre plus de côté car cet argent «travaille» moins et inversement.

Or, depuis plus de deux décennies, les taux d’intérêt étaient en baisse. Les assureurs alléguaient donc qu’ils avaient besoin de plus de liquidités pour répondre aux exigences légales. Ce besoin se traduisait simplement par une hausse des taux. La variation démographique d’un groupe donnait une certaine hausse (ou baisse) des taux à laquelle venait se greffer une hausse (pas de baisse, cette fois) due à la diminution des taux d’intérêt. Il était difficile de contester cette hausse car elle s’expliquait rationnellement.

Aujourd’hui, cependant, les choses ont changé. On assiste depuis quelques mois à une hausse des taux d’intérêt dans le marché. Comme c’est drôle... plusieurs assureurs « oublient » de réduire leurs taux pour tenir compte de cette augmentation. Il faut constamment les ramener à l’ordre.

Demandez à votre courtier en assurance collective s’il a fait ses devoirs à ce niveau. Ça peut représenter un bon montant à la fin de l’année.

Ça me fait penser au prix de l’essence : quand le prix du brut monte, le prix à la pompe monte et on ne se gêne pas pour nous le rappeler. Mais lorsque le prix du brut baisse, c’est drôle, je ne vois pas beaucoup de différence lorsque je vais faire le plein. C’est une histoire à sens unique. Faut croire que ça fait partie de la business.

Source: Les affaires

Hypothèque variable : faut-il songer à fixer son taux ?

29/10/2018

 
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Donc oui, que faire? L’élément de surprise dans la sortie de Stephen Poloz n’est pas la hausse du taux directeur dont tout le monde s’attendait, mais bien l’intention clairement exprimée par la Banque du Canada de mettre un terme à sa politique monétaire dite «accommodante».

En d’autres mots, les taux pourraient monter rapidement, du moins à un rythme qu’on n’a pas vu depuis longtemps. Le taux directeur de la banque centrale, hissé à 1,75% hier, pourrait atteindre 3,5 %. Ce serait le double du taux actuel, une cible qui sera atteinte après sept hausses équivalentes à celle d’hier.

Mais à quelle vitesse ça se passera? C’est la question sur laquelle les détenteurs d’hypothèques à taux variables sont appelés à parier aujourd’hui.

Quand la banque centrale modifie son taux, les banques font de même avec leurs taux préférentiels, ce qui affecte instantanément les taux hypothécaires variables, donc le portefeuille de bon nombre de propriétaires de maison.

Chaque fois, j’appelle chez les courtiers hypothécaires :

«Pis…?»

«Rien.»

C’est comme ça depuis des années. Je m’interroge sur la pertinence de modifier son hypothèque en cours pour passer au taux fixe. Il y a six mois, Hugo Leroux ne m’aurait probablement pas rappelé tellement il trouve la question ennuyeuse. Hier, il s’est empressé de donner suite à mon message, même s’il est en vacances. «Est-ce le temps de geler son taux si on a une hypothèque à taux variable? La question est enfin intéressante», dit le président d’Hypotheca, la deuxième firme de courtage hypothécaire en importance au Québec.

Si la question est soudainement devenue digne d’intérêt, la réponse, elle, n’est pas simple. Elle commence d’ailleurs platement : «Ça dépend». Et de bien des choses, à commencer par un élément inconnu, la rapidité à laquelle la banque centrale procédera.

«Si le taux directeur est augmenté cinq ou six fois de manière rapprochée, la décision de geler le taux sera probablement gagnante. Si la Banque du Canada veut s’approcher de sa cible de manière plus progressive, ce ne sera pas payant », dit le courtier hypothécaire.

Le taux offert en ce moment sur l’hypothèque de cinq ans fixe est plus élevé que le taux dont profitent ceux qui ont signé ces dernières années pour un taux variable. Toutefois, ce dernier pourrait dans les prochains mois dépasser le taux fixe de cinq actuel.

Le moment où cela se produira déterminera si la décision de passer aujourd’hui au taux fixe s’avérera ou non une bonne affaire. Vous paierez assurément plus cher maintenant, et rien ne dit que ce débours supplémentaire sera compensé par des économies suffisantes plus tard. Il s’agit donc d’une gageure sur ce que fera la Banque du Canada.

Bien qu’il persiste toujours une incertitude, l’institution n’a pas été aussi limpide sur ses intentions depuis années. Une hausse rapide fait désormais partie des scénarios probables, Stephen Poloz a même conseillé les Canadiens d'avoir «plan» pour réduire leur endettement. Cet aplomb est un élément à considérer. Il y en a d’autres, sans doute plus fiables, dont il faut tenir compte.

Les plus fins négociateurs qui ont récemment opté pour une hypothèque à taux variable ont pu arracher un prêt avec un taux variable de 1% sous le taux préférentiel (maintenant 3,95%) de leur institution financière. Ceux qui ont choisi le taux variable il y a deux ans, dans différentes conditions de marché, n’ont pas eu droit à une pareille occasion. «Ils ont probablement signé pour un taux de 0,3% sous le taux préférentiel, même moins», dit Denis Doucet, porte-parole du courtier hypothécaire Multi-Prêts.

Meilleures sont les conditions du prêt à taux variable, plus le pari de passer au taux fixe est risqué. «Si le taux que vous avez négocié est seulement d’un quart de point [0,25%] sous le taux préférentiel, vous vous retrouvez aujourd’hui à payer presque autant que les meilleurs taux fixes offert. S’il vous reste deux ou trois ans à payer sur votre terme, je songerais à passer vers l’hypothèque à taux fixe», dit Hugo Leroux.

Pour avoir accès aux meilleures conditions sur le marché, il faut cependant mettre un terme à son contrat, payer une pénalité pour remboursement anticipé (l’équivalent de trois mois d’intérêts) et repartir à la chasse.

Un autre point à considérer est l’amortissement restant. Plus on approche de la fin de l’hypothèque, moins les paiements sont composés d’intérêts. «S’il vous reste moins de dix ans, ça vaut moins la peine. Dans les meilleurs des scénarios, les gains seront minimes», croit Denis Doucet.

Vous l’aurez compris, c’est du cas par cas. S’il n’y a qu’une chose à faire, c’est d’appeler le conseiller hypothécaire de votre institution financière où le courtier avec qui vous avez fait affaire. Pour une fois depuis longtemps, ce pourrait valoir la peine de changer d’hypothèque avant la fin du terme.

Surtout si vous avez sur les épaules un lourd prêt à taux variable dont les conditions ne sont pas les meilleures.

Source: Les affaires

Guide de survie en cas de chute des marchés

29/10/2018

 
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Alors que s’approcherait la fin du long cycle économique, voici les gestes de premier secours à poser en cas de crise boursière, selon Morningstar, ainsi que le rappel du processus des ACVM  en cas de perturbation des marchés.

Si les marchés ont été inquiétants au cours des derniers jours, on ne peut pas encore parler de crise boursière. Mais quand la prochaine viendra, voici ce que Morningstar suggère de faire, dès les premiers symptômes…

1. VÉRIFIEZ LA RÉPARTITION D’ACTIF
Avec la hausse des cours durant plusieurs années, il est probable que les actions aient pris davantage de poids dans le portefeuille comparativement aux obligations.
Une réserve suffisante de liquidité devrait être ménagée afin de faire face à une période économiquement agitée.

2. VÉRIFIEZ LE PLAN DE MATCH
Une chute des marchés pourrait faire dérailler la stratégie de vos clients. Elle pourrait aussi ouvrir la porte à des changements trop basés sur les émotions du moment, quand la panique s’installe. Mieux vaut pouvoir compter sur un document écrit qui sert de référence pour les périodes perturbées.

3. VÉRIFIEZ LA QUALITÉ DES PLACEMENTS
Les placements correspondent-ils aux objectifs qui guident la stratégie? Il s’agit d’éviter d’avoir une vision à court terme du rendement de chaque investissement, pour préférer une vue sur le long terme.

4. VÉRIFIEZ LES DÉPENSES
Si les rendements deviennent incertains, voire s’effondrent, il reste une donnée que votre client maîtrise toujours : ses dépenses. Avec des marchés en croissance au cours des dernières années, il est devenu plus facile de réaliser certaines dépenses… qui deviennent coûteuses en temps de crise. Il est intéressant de revoir son budget pour l’ajuster à la nouvelle réalité.

5. VÉRIFIEZ LES COÛTS DES PLACEMENTS
Au même titre que les dépenses personnelles, les frais liés aux placements sont plus « acceptables » en temps de croissance. Si vos rendements chutent, une économie réalisée sur les frais de gestion permet de limiter les dégâts.

6. VÉRIFIEZ VOTRE FISCALITÉ
Là aussi, une crise devrait vous encourager à revoir comment votre client est imposé. Existe-t-il un moyen d’alléger sa charge fiscale?

LES ACVM PRÊTES AU CAS OÙ…
De leur côté, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont rappelé les participants aux marchés à leurs obligations si ceux-ci étaient perturbés. Ils devront notamment « aviser leur autorité en valeurs mobilières de tout incident important touchant ses systèmes », mentionnent les ACVM.

Les ACVM évalueront l’importance de l’incident afin de décider des mesures à prendre. Elles tenteront de remédier à la situation en communiquant « avec les autres autorités, organismes de réglementation et fonds de garantie concernés, dont la Banque du Canada, l’OCRCVM, l’ACFM, le Bureau du surintendant des institutions financières (le BSIF) et le Fonds canadien de protection des épargnants (le FCPE) », précisent les ACVM.

Source: Conseiller

La différence d’âge dans un couple de retraités : tout un défi

29/10/2018

 
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Si l’amour n’a pas d’âge, on doit le prendre en considération lorsqu’il s’agit des finances d’un couple. Quand l’un des conjoints compte quelques années de plus au compteur que l’autre, les conseillers qui les aident à planifier leur retraite doivent prendre certaines mesures particulières. Quelles avenues emprunter pour s’assurer que ces amoureux puissent vivre leur histoire sans souci?

La différence d’âge dans un couple a d’importantes répercussions sur ses finances, car les conjoints doivent soutenir une retraite stable et possiblement plus longue. En planifiant la retraite de ces couples, il est essentiel que le conseiller s’assure que la personne la plus jeune disposera d’un revenu suffisant pour toute sa vie.

DES PORTEFEUILLES PLUS AUDACIEUX

Pour régler le problème, il faudrait que ces couples disposent de portefeuilles plus audacieux et que leur exposition aux actions soit supérieure à celle de couples d’un âge similaire, selon un article de Financial planning.

Mais pour Boyan Ivanov, planificateur financier à BMO, et Lucie Gervais, directrice générale, planification fiscale et successorale au Groupe Investors, la solution n’est pas aussi simple, car il est impossible d’émettre des recommandations en matière de placement sans d’abord connaître les habitudes financières du couple en question.

Boyan Ivanov estime ainsi que si les dépenses courantes du couple sont couvertes par leurs revenus garantis, le conseiller pourrait simplement proposer des placements garantis. Il faut évidemment évaluer les besoins du couple et les dépenses prévues. Si les conjoints veulent voyager jusqu’à tard dans leur vie, il faudra peut-être penser à viser des rendements plus élevés.

Pour bien comprendre l’évolution de la retraite, Boyan Ivanov divise celle-ci en trois phases. La première phase serait la « retraite active », lorsque la personne est en santé et en profite pour voyager. C’est souvent la phase où les retraités dépensent le plus d’argent. Puis, il y aurait la phase de « transition », lorsque la personne ne voyage plus et change parfois de maison pour un logement plus petit et moins cher. Et finalement, la troisième phase correspondrait au moment où les dépenses en santé s’accélèrent.

Le planificateur financier souligne que dans les couples où il y a une grande différence d’âge, il arrive souvent que la première phase de la retraite dure plus longtemps. Le plus âgé est entraîné par la personne plus jeune et cela peut peser lourd sur leurs finances. Il est donc essentiel de faire une planification financière complète pour définir quelles seront les dépenses, année après année, et s’assurer que le portefeuille a un rendement adapté à cette situation.

LE FRACTIONNEMENT DU REVENU
Pour Lucie Gervais, une façon de protéger le couple est de profiter au maximum du fractionnement du revenu de retraite pour éventuellement alléger la facture fiscale.
« Dès que la personne la plus âgée du couple aura atteint l’âge de 65 ans, elle pourra fractionner son revenu de FERR et ses autres revenus de retraite avec son conjoint, peu importe la différence d’âge. Par contre, pour le Régime de rentes du Québec (RRQ), il faut que les deux conjoints aient atteint l’âge de 60 ans pour pouvoir fractionner », mentionne-t-elle.

Une autre possibilité est de souscrire à un REER de conjoint dans le but d’uniformiser ou de fractionner les revenus à la retraite. Donc si l’un des deux dispose d’un revenu de retraite, mais pas l’autre, le REER de conjoint fait en sorte que l’autre reçoive aussi des revenus.

« Cette solution permet de faire du fractionnement de revenu à tout âge », ajoute Lucie Gervais.

REPORTER SES PRESTATIONS 
Un autre moyen d’augmenter ses revenus à la retraite est de repousser ses prestations de retraite. On peut ainsi reporter les versements du RRQ jusqu’à 70 ans. Cela permet de majorer le RRQ et permet de toucher 42 % de plus.

« Si un conjoint travaille et que l’autre est à la retraite, puisqu’un des deux reçoit encore un revenu courant, l’autre pourrait peut-être repousser le versement de ses rentes pour bénéficier d’un taux plus élevé, ce qui leur donnerait plus de marge de manœuvre quand le deuxième conjoint prendra sa retraite », explique Boyan Ivanov.

Il faut cependant faire attention. À 70 ans, le retraité aura plus d’argent, mais il ne sera peut-être plus en aussi bonne santé qu’auparavant. « Il s’agit d’une décision personnelle. Il faut savoir quels sont nos propres besoins », estime le planificateur financier.

LE DÉCÈS D’UN DES CONJOINTS 
Une autre question importante à soulever avec ce type de couple est le décès d’un des conjoints.

Lucie Gervais souligne que le Régime de rentes du Québec donne un montant forfaitaire de 2 500 $ à la personne qui payera les frais funéraires. Ensuite, du côté gouvernemental, la rente de conjoint survivant est versée à l’époux ou au conjoint de fait du cotisant décédé.

La valeur de cette rente dépend de plusieurs facteurs : le montant des cotisations que le conjoint décédé a versées, l’âge du conjoint décédé, s’il y a des enfants à charge, s’il y a des personnes invalides à charge et si la personne survivante a commencé à encaisser sa propre rente. Par exemple, un conjoint survivant de moins de 45 ans peut recevoir au maximum 550 $, tandis que s’il a des enfants à charge, le versement s’élèvera à 876 $.

Cette rente dépend aussi du montant de la rente de base que la personne survivante devrait recevoir à sa retraite.

À partir du moment où le conjoint survivant commence à encaisser sa propre rente du RRQ en fonction de ses années de travail, il faut la combiner à sa rente de conjoint survivant, ce qui donne un nouveau maximum. Celui-ci ne peut pas être plus élevé que le montant que le conjoint survivant aurait reçu s’il avait cotisé le plus d’années possibles au RRQ. Ainsi, s’il avait déjà cotisé au maximum toutes les années, il perd automatiquement la rente de conjoint survivant.

Sur le volet privé, le conjoint le plus âgé peut souscrire une rente réversible au conjoint. Cela diminuera sa rente viagère mensuelle, mais permettra de protéger son conjoint lorsqu’il décèdera.

« La personne la plus âgée avait un choix d’option quand elle a pris sa retraite. Le régime privé de retraite offre une rente réversible au conjoint, en général 60 % [de la rente qui aurait été payable au retraité décédé] selon la loi, mais cela pourrait aller jusqu’à 100 %, si le conjoint plus âgé veut sécuriser les revenus du plus jeune. Évidemment, plus la différence d’âge est élevée, plus on prend une option qui excède la base », estime Lucie Gervais.

Une autre façon d’assurer une rente au survivant serait d’établir une fiducie exclusive au conjoint. Durant toute la vie du conjoint, les revenus lui reviennent et s’il lui en manque pour vivre, il peut piger dans le capital de la fiducie. Cette option permet également de protéger ses enfants issus d’une première union, car dès que le deuxième conjoint décède, l’argent revient aux enfants.

DU CÔTÉ FISCAL 

Dans le cas où l’un des conjoints tombe très malade, il y a la possibilité de se voir accorder des crédits d’impôts pour frais médicaux et des crédits d’impôts pour aidant naturel.

« Évidemment, il faut qu’il y ait une attestation du médecin qui confirme que le proche admissible, en raison d’une défaillance grave et prolongée des fonctions mentales ou physiques, est dans l’incapacité de vivre seul, mais c’est une avenue à regarder », estime Lucie Gervais.

Source: Conseiller

Cinq questions pour votre planificateur financier

29/10/2018

 
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Un bon planificateur financier pose de nombreuses questions pour déterminer vos besoins et votre profil. Comme client, vous devriez aussi poser certaines questions. En voici cinq.

Quelles sont vos compétences ?

Avant de confier quoi que ce soit à un planificateur financier, assurez-vous qu’il est ce qu’il prétend. « Il doit avoir un permis, rappelle Jocelyne Houle-LeSarge, présidente-directrice générale de l’Institut québécois de la planification financière (IQPF). Les gens devraient vérifier cette information sur le site de l’IQPF ou de l’Autorité des marchés financiers. » Certains planificateurs financiers peuvent avoir plusieurs permis, pour vous offrir des placements ou des assurances, par exemple.

Questionnez-le aussi sur son champ d’expertise. « Un planificateur financier peut aussi être notaire, conseiller en sécurité financière ou fiscaliste », cite en exemple Angela Iermieri, porte-parole et planificatrice financière chez Desjardins. Si vos besoins sont variés, il devrait travailler en collaboration avec d’autres membres de son équipe ou vous recommander à d’autres professionnels.


Comment êtes-vous payé ?

Demandez au planificateur financier comment il est rémunéré et quels frais vous devrez payer. « Les planificateurs des institutions financières sont salariés, mais d’autres sont payés à honoraires, indique Mme Iermieri. Il peut aussi y avoir des commissions et des frais de gestion sur les produits vendus. »
« Si rencontrer la personne ne coûte rien, est-ce encore gratuit si je ne prends pas le produit proposé ? », suggère également de demander Mme Houle-LeSarge.


Sur quoi se basent vos recommandations ?

Informez-vous sur les hypothèses utilisées pour faire les projections. « On devrait demander quelles sont les hypothèses quant aux rendements espérés, à l’espérance de vie, au taux d’inflation, etc. », énumère Mme Iermieri.

Pour recevoir de bonnes recommandations, vous devez toutefois éviter de faire des cachettes. « Le travail du planificateur financier va être aussi bon que l’information recueillie », souligne Mme Houle-LeSarge. Mieux vaut donc être le plus transparent possible pour recevoir des conseils justes.


Est-ce que je comprends bien ?

Reformulez les propos du planificateur financier dans vos mots pour vous assurer d’avoir bien compris ses explications. Demandez des précisions si certaines explications manquent de clarté.

« Souvent, les gens hésitent à poser des questions de crainte d’avoir l’air de ne pas connaître ça ou de ne pas comprendre, constate Mme Iermieri. Si on vous propose quelque chose qui vous rend mal à l’aise ou que vous ne comprenez pas, posez des questions. Ça démontre un intérêt. Plus le client pose des questions, plus cela devient intéressant. »


Quelles sont les prochaines étapes ?

Renseignez-vous sur la suite des choses après avoir reçu ses recommandations. « On peut lui demander quand on se revoit et quel sera son rôle dans la réalisation du plan d’action, indique Mme Iermieri. Est-ce qu’il continue d’être présent ou il vous recommande à quelqu’un d’autre ? »

Quoi qu’il en soit, un certain suivi devrait se faire. « Le plan devrait être révisé, indique Mme Houle-LeSarge. Est-ce qu’on a atteint nos objectifs ? Si oui, sommes-nous encore dans les paramètres qu’on s’était fixés ? » Vous devriez aussi le revoir s’il y a un changement important dans votre vie comme une naissance, une perte d’emploi, etc.

Source: La Presse


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