Afin de « diminuer le niveau d'inquiétude » chez les membres touchés par la fuite de données, le Mouvement Desjardins a annoncé ce lundi matin une série de mesures visant à les protéger en cas de vol d'identité.
En fait, la « Protection membres » s'appliquera à vie à l'ensemble de la clientèle de Desjardins, les 4,3 millions de particuliers et 300 000 entreprises, a annoncé en conférence de presse téléphonique Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins. D'abord, elle assure à toute victime d'une « transaction financière non autorisée » un remboursement intégral des sommes volées. « Les actifs sont protégés sans aucun plafond », a précisé le président. Un « réel accompagnement » La deuxième mesure permettra de rembourser, jusqu'à un maximum de 50 000 $, tous les frais qui pourraient être engagés par une victime de vol d'identité. Ces frais pourraient être liés, notamment, « à la restauration de son identité, de perte de salaire, de documents notariés ». On offrira de plus un accompagnement personnalisé, tant juridique que psychologique, à tout membre touché par ce type de fraude. « Ce n'est pas un service où on va seulement indiquer quel organisme contacter, c'est un réel accompagnement, a assuré le président. On ira jusqu'à contacter ces organismes avec les membres. » Enfin, le quatrième volet de cette protection est qu'elle concerne également les entreprises, « ce qui est une première chez les institutions financières au Canada », a déclaré M. Cormier. Bonifications L'inscription à cette protection est automatique, a-t-il précisé, et son application sera maintenue tant et aussi longtemps qu'on fait affaire avec Desjardins. « Pas besoin d'appeler, par besoin d'aller à la caisse. Que vous ayez été ou non touché par la fuite de renseignements personnels, vous êtes maintenant protégé. » À l'exception du remboursement de 50 000 $ des frais engendrés, une nouveauté, les mesures annoncées sont essentiellement des « bonifications » de mesures déjà en place, a admis le président. « C'est une offre additionnelle qui va s'ajouter à ce qu'on offre présentement. Nous avons déjà des avocats, des équipes d'experts, nous allons les renforcer. » Une des raisons qui ont poussé le Mouvement Desjardins à annoncer cette « Protection membres », c'est qu'on notait un ralentissement des inscriptions à la surveillance du crédit, offert pour cinq ans aux membres. En date de ce lundi, à peine 13 % des victimes de la fuite avaient activé leur protection. « On constate qu'il y a un plafond, où seulement 15 ou 20 % des gens touchés qui vont s'inscrire, a expliqué le président. Desjardins ne veut pas laisser 80 % de ses membres sans protection. » Pas de hausse Il encourage tout de même les membres à profiter du forfait de surveillance de crédit chez Equifax. Celui-ci offre en fait des outils de prévention - alertes et consultations détaillées du dossier - qui ne sont pas compris dans les mesures annoncées lundi par Desjardins. Par ailleurs, aucune hausse du nombre de fraudes n'a été constatée et Desjardins ne rapporte pas de départs massifs de membres, a précisé le président. Source: lapresse.ca Lorsqu’il est question de planification de la retraite, les épargnants se laissent souvent guider par des croyances populaires et des règles générales plus près de l’ésotérisme que des faits. Forbes a identifié cinq des mythes les plus répandus liés à la retraite, et les a déboulonnés.
Source: conseiller.ca Le vieillissement de la population pourrait sinon avoir des effets catastrophiques
Pour contrecarrer les effets désastreux du vieillissement de la population, les Québécois devront travailler plus longtemps et plus vieux, croit l’économiste Pierre Fortin. Nouvelles projections démographiques, nouveau constat accablant : d’ici à 2030, pour chaque tranche de 100 départs à la retraite, seulement 80 personnes entreront sur le marché du travail québécois, prévoit l’Institut de la statistique du Québec. Les aînés compteront alors pour 28 % de la population, contre 18 % en 2016. « Alors qu’à la fin des années 1980 on comptait deux fois plus de jeunes adultes que de 55 à 64 ans, on observait une égalité entre ces deux groupes en 2009 », écrivent les auteurs de l’étude publiée hier, qui présente les perspectives démographiques de la province jusqu’en 2066. Ce rapport jeune-vieux devrait être en baisse constante jusqu’en 2021, en raison du départ à la retraite des baby-boomers et du faible taux de natalité au Québec, de 1990 aux années 2000. La pénurie de main-d’œuvre que l’on vit actuellement devrait donc empirer. Ce n’est qu’après 2030 que le remplacement de la main-d’œuvre prendra du mieux. Une retraite à 69 ans ? « On devrait faire passer l’âge de sortie de la population active de 64 à 69 ans », affirme l’économiste Pierre Fortin, lui-même âgé de 74 ans. https://www.journaldemontreal.com/2019/07/12/il-va-falloir-travailler-jusqua-un-age-bien-plus-avance 1/4 PHILIPPE ORFALI Vendredi, 12 juillet 2019 00:00 MISE À JOUR Vendredi, 12 juillet 2019 08:58 15/07/2019 Il va falloir travailler jusqu’à un âge bien plus avancé | JDM « Aujourd’hui, tu prends ta retraite à 62 ans, mais au bout de six mois, t’es tanné de tourner autour de la table de cuisine ! Plusieurs retournent au travail », fait-il valoir. À l’heure actuelle, environ 40 % des Canadiens de 60 à 69 ans sont sur le marché du travail, contre 34 % au Québec. Si on ne renverse pas la tendance, le constat est plutôt sombre pour l’économiste : « Les 15-64 ans vont être moins nombreux à travailler et à payer des taxes, tandis que les 65 ans et plus seront, eux, de plus en plus nombreux à demander des soins, des services, des choses qui coûtent cher. » Les problèmes se feront ressentir à Montréal, mais seront encore plus flagrants en région, précise le démographe et professeur à l’Institut national de la recherche scientifique Alain Bélanger. Car malgré les efforts, l’immigration reste surtout concentrée dans les grands centres. « C’est vrai qu’il faut davantage d’immigrants (sur le marché du travail), mais sans modifier leur intégration, on n’arrivera pas à une solution. » Déjà, le gouvernement du Québec a annoncé des investissements pour encourager le maintien des travailleurs âgés sur le marché du travail. Face à la pénurie de main-d’œuvre qui sévit, plusieurs entreprises offrent des conditions plus flexibles à leurs travailleurs âgés. Québec souhaite aussi en faire plus pour permettre aux personnes ayant un handicap d’intégrer le marché du travail. DES PROJECTIONS DÉMOGRAPHIQUES INQUIÉTANTES L’âge moyen des Québécois passera de 41,9 ans en 2016 à 46,4 ans en 2066 Les aînés constituaient 18 % de la population en 2016. Cette proportion grimpera à 28 % en 2066 La part des 20-64 ans dans la population totale diminuera fortement, passant de 61 % en 2016 à 53 % en 2066 Source : Institut de la statistique du Québec Source: journaldemontreal.com Vive les vacances! Période heureuse où l’on n’active pas le réveille-matin, où l’on prend le temps de lire les nouvelles du jour, où l’on n’a pas de lunch à préparer, où l’on fait le plein de moments de qualité avec les gens qu’on aime : que ça fait du bien! Mais si vos vacances sont déjà prises, dites-vous que vous pourrez pro ter tout de même du calme au bureau.
Prendre une vraie pause apporte de grands bienfaits à notre santé mentale et physique. Je vous invite à employer ce moment de calme pour atteindre deux objectifs : vous reposer réellement et vous inspirer pour être, au retour des vacances, un leader plus confiant. Comme on nous parle de maximisation du temps, de performance et de rentabilité toute l’année, les vacances ne devraient surtout pas être abordées sous cet angle. Alors, ce que je vous propose doit être fait dans une perspective de plaisir. L’activité doit contribuer à vous ressourcer. Les gens confiants sont généralement de très bons communicateurs. Chez ces personnes, on retrouve entre autres deux caractéristiques : une bonne connaissance de soi et une vision claire de leur direction dans la vie. Dans l’urgence du quotidien, il se peut parfois que nous perdions contact avec qui nous sommes et ce que nous désirons; notre vision est embrouillée par les dé s et les responsabilités. Un moment de pause dans cette course effrénée nous permet de faire taire le bruit ambiant et de renouer avec nous-mêmes. Voici donc trois moyens à prendre qui peuvent vous permettre d’arrêter de courir et de recharger vos batteries. Ils vous aideront à améliorer vos communications au retour de vos vacances. 1. S’absorber dans des lectures inspirantes pour le cœur et l’esprit Il y a très certainement des personnalités dont vous admirez le parcours. Lire leur biographie ou des livres qu’ils ont écrits vous fera voyager et décrocher de vos soucis quotidiens. Et au retour de votre petit voyage imaginaire, vous serez remplis d’images, d’exemples, peut-être même de réponses à certaines questions. Ces histoires que nous pouvons utiliser comme références, exemples ou analogies pour expliquer des concepts, enrichissent grandement nos communications. Elles donnent plus de profondeur à nos discours que nous pouvons personnaliser et en y intégrant des références personnelles. 2. Sortir de sa zone de confort Ce n’est pas chose facile. C’est accepter de faire des erreurs et de ne pas contrôler tout ce qui se passe; c’est choisir de mûrir et de se laisser surprendre par la vie; c’est choisir de suivre le courant du changement et de ne pas s’y opposer. Alors, pourquoi ne pas vous entraîner aux bouleversements et saisir une occasion d’avoir du plaisir et de vous surprendre à être fier de vous? Par exemple, vos enfants veulent faire de l’escalade depuis longtemps, mais vous hésitez parce que c’est un sport qui ne vous est pas familier et cela vous rend inconfortable. Il est peut-être temps de vous informer et de vous initier à cette activité en famille. L’objectif n’est pas d’être bon et performant, mais simplement de découvrir quelque chose d’inédit et de vous laisser surprendre. Posez des actions différentes, essayez un nouveau sport... Sortez de votre routine : cela stimulera votre cerveau et votre créativité. De retour au travail, lorsque vous vous préparerez pour une présentation, vous pourrez vous souvenir que vous êtes capables de sortir de votre zone de confort et que vous pouvez relever des dé s avec succès. 3. Cultiver de nouvelles habitudes qui aident à mieux gérer le stress Cela passe beaucoup par l’exercice physique. La majorité des gens abandonnent leurs résolutions du Nouvel An, faute de temps, mais surtout par manque de volonté à les intégrer à leur agenda. Alors, pourquoi ne pas choisir une activité agréable que vous souhaitez pratiquer depuis longtemps et qui vous ferait du bien : yoga, méditation, marche, raquette, peinture, ou autre? Une nouvelle habitude prend trois semaines à s’implanter. La période des vacances est donc le bon moment pour commencer! Et au retour des vacances, vous aurez en poche un outil supplémentaire pour garder votre calme lors de situations stressantes comme les prises de parole en public. Lorsque nous sommes détendus et que notre cerveau est ouvert à ce qui arrive, nos idées sont plus libres et fécondes. Notre confiance en nos capacités s’en trouve renouvelée, enrichie. Écrivez dans un petit carnet vos intuitions ou vos nouvelles idées au vol, de façon à y référer au retour des vacances : lorsqu’elles seront couchées sur papier, vous pourrez les oublier et pro ter du temps de qualité qui reste. Comme le dit si bien cette maxime découverte au hasard de mes lectures : « Nous manquons d’énergie non pas parce que nous faisons trop de choses qui nous épuisent, mais parce que vous faisons peu de choses qui nous nourrissent. » Pro fitez bien de cette période estivale pour nourrir à la fois votre corps, votre esprit et votre cœur. Votre énergie reflète votre confiance : énergisez-vous donc pleinement! Source: conseiller.ca CliquSi vos vacances sont influencées par le montant que vous y consacrez, j’aimerais vous donner quelques trucs pour que vous puissiez profiter des vôtres sans vous sentir coupable, ni pendant, ni après...
Truc #1 : planifiez Déformation professionnelle, sans doute, mais gros bon sens surtout. Il ne suffit que de fixer, à l’avance, le montant de dépenses que vous désirez faire pendant vos vacances. Selon un sondage du CAA, datant d’avril dernier, 36 % des Québécois dépenseront moins de 1 000 $ pour leurs vacances cette année. À ce prix, la planification n’a pas de substitut. L’important n’est pas de suivre une recette miracle, mais de faire un plan de match adapté à ses besoins. Par exemple, on pourrait classer les dépenses de vacances en cinq grandes catégories : Hébergement Nourriture Transport Loisirs Autres Dans ces différents postes budgétaires, le montant sera plus ou moins élevé selon le type de vacances que vous désirez. Peu importe vos choix, l’important est d’estimer le plus fidèlement possible à quoi ressemblera votre budget dans chacune des catégories. Par la suite, vous pourrez augmenter les différents montants d’un certain pourcentage, par exemple de 5 à 20 % selon les catégories, pour parer aux imprévus et cela constituera votre budget vacances. Si vous prenez la décision ferme de vous en tenir à ce budget, vous éviterez les mauvaises surprises et le mauvais « feeling » d’avoir l’impression de trop dépenser ici ou là. Truc #2 : réduisez les dépenses dans chaque catégorie Pour ce deuxième truc, je vous suggère fortement de chercher sur le Net. Il existe un tas de sites qui peuvent vous donner de très bons conseils à ce chapitre. Évidemment, à part quelques exceptions, on peut toujours réduire les dépenses jusqu’à un niveau presque nul. Bien sûr, vous avez votre propre définition d’« inconfort » et la réduction des dépenses ne doit pas franchir ce point, du moins pas trop (voir truc #3). Pour l’hébergement, des réservations à l’avance coûtent souvent moins cher que des réservations de dernière minute et elles n’affectent en rien votre confort. Mais si vous réduisez votre budget hébergement parce que vous passez d’un hôtel 4 étoiles à un terrain de camping sans eau courante, cette limite est peut-être franchie. Pour la nourriture, troquer des restos 4 étoiles pour des sandwichs au beurre de noix bio peut vous faire économiser beaucoup mais vous devrez être un grand amateur de beurre de noix. Pour le transport, il s’agit d’un poste souvent incompressible. Si vous devez vous déplacer, il y aura des frais et, à moins d’utiliser des méthodes extrêmes, ils seront pratiquement inévitables. Quand je parle de méthodes extrêmes, je parle notamment d’utiliser des services de covoiturage, de type Amigo. Mais si vous avez une famille de cinq, vous devrez piler sur votre orgueil dans ce cas. Les dépenses de loisirs peuvent, quant à elles, varier grandement. Si vous pensez assister à des spectacles tous les jours, il peut vous en coûter plus que pour vous nourrir. Mais c’est un choix très personnel. Les autres dépenses regroupent, évidemment, toutes les dépenses qui ne font pas partie des quatre premières catégories. Encore là, elles peuvent être très variables selon les situations. L’exercice à faire, ici, est de vous imaginer pendant vos vacances et de simuler des journées types. Aurez-vous des tentations, les journées de pluie, d’aller magasiner dans ce beau centre d’achats tout neuf qui a l’air climatisé et qui sent le parfum ? Si oui, achèterez-vous des vêtements, des articles de sport, des cadeaux de Noël ? Faites l’exercice... ce poste peut être très important. Truc #3 : trouvez ce qui vous rend réellement heureux Bang! Philo « à deux cennes » ? Peut-être, mais vos finances pourront en profiter. Ici, on parle d’un thème très subjectif. Au fond, ce que vous désirez en vacances, c’est du bonheur. Non ? Vous avez un cadre de référence pour définir ce qui vous rend heureux. Essayez de creuser pour savoir, dans chaque élément de ce cadre, pourquoi ça vous rend heureux ou non. Imaginez que vous découvrez que vos vacances doivent se passer dans un pays étranger à cause, en partie, de l’image que vous désirez projeter sur Facebook ou Instagram, mais que, finalement, ce que vous aimez réellement dans ces voyages, c’est de faire de longues balades avec l’être aimé, vous ferez peut-être une prise de conscience qui vous fera sauver des dizaines de milliers de dollars. Truc #4 : soyez conscient du « plaisir différentiel » C’est une notion que j’aborde dans mon « vieux » livre de 2005 « Arrêtez de planifier votre retraite, planifiez votre plaisir (https://www.tcmedialivres.com/p/17/c/10/l/104/arretez-de-planifier-votre-retraite-planifiez- votre-plaisir)». Essentiellement, je dis qu’on retire plus de plaisir à « étaler » ses dépenses reliées au plaisir, plutôt que de les concentrer. Par exemple, vous auriez probablement plus de plaisir à vous payer dix croisières annuelles consécutives de 5 000 $ plutôt que d’accumuler votre argent pendant dix ans et de dépenser 50 000 $ sur LA croisière. Le même principe peut s’appliquer pendant une année. Si vous souffrez toute une année pour enfin vous payer des vacances extraordinaires, vous aurez moins de plaisir que si ces dépenses sont mieux étalées tout au long de l’année. En fait, le scénario idéal est très difficile à trouver. En effet, on doit souffrir « un peu » pour apprécier un soulagement. Par exemple, si vous jeûniez pendant une semaine, votre premier repas suivant ce jeûne serait incroyablement bon. Mais la souffrance d’une semaine pour atteindre ce plaisir est trop grande pour en valoir la peine. Vaut mieux manger plus souvent. Le total du plaisir généré par l’ensemble de trois repas par jour est certainement plus élevé que celui généré à la fin d’un jeûne. Mais à l’inverse, si vous mangiez une bouchée toutes les 15 minutes dans une journée, vous auriez beaucoup moins de plaisir que d’attendre d’avoir faim. Vous voyez le défi ? Il faut trouver la bonne dose d’attente, de « souffrance », pour en tirer un maximum de plaisir global. Il semble que trois repas par jour soit le bon chiffre pour la plupart des personnes. C’est la même chose avec tous les plaisirs de la vie, y compris ceux des vacances. Peut-être que trois périodes de vacances par année, plus modestes, pourraient vous rendre plus heureux, sans culpabilité. Mais tout ça, c’est subjectif. C’est du cas par cas, comme en planification financière... Source: LesAffaires.com |