Les actifs de la finance responsable ont atteint 457 milliards $, soit une augmentation de 131 % en une décennie, selon une étude de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC).
Ces actifs qui représentent à la fois les investissements directs et placements boursiers atteignent 50 % de tous les financiers au Québec. Il y a 10 ans, les investissements faits en considérant les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance étaient de 198 milliards $. Selon Finance Montréal, la grappe financière du Québec, Montréal a des atouts pour s’affirmer comme une plaque tournante de l’investissement responsable dans le monde. «Dans une étude comparative entre Montréal et d’autres grandes villes, on observe notamment que le positionnement proactif des grands détenteurs d’actifs institutionnels montréalais est reconnu par les experts», indique-t-on dans un communiqué. L’étude de l’IREC sera présentée en détail jeudi par des experts réunis dans le cadre du Colloque québécois de l’investissement responsable organisé par le Réseau PRI Québec. Outre la finance responsable, les sujets suivants seront notamment abordés: l’engagement actionnarial, la rémunération des dirigeants et la cybersécurité. Selon les organisateurs, près de 400 personnes se sont inscrites à ce colloque, «qui constitue l’un des plus importants forums sur l’investissement responsable en Amérique du Nord». http://www.tvanouvelles.ca/2017/10/25/linvestissement-responsable-en-progression-au-quebec Les propriétaires canadiens qui ont un immeuble locatif gagnent en moyenne 50 % de plus que leurs frais mensuels, selon un sondage de la Banque CIBC.
Le sondage réalisé auprès des propriétaires constate que les propriétaires bailleurs gagnent une somme moyenne de 2 189 $ par mois alors que le montant moyen de leurs frais mensuels s’élève à 1 461 $. En outre, les propriétaires qui louent un espace de leur maison réduisent leurs frais de logement, pour un pourcentage pouvant atteindre jusqu’à 70 %. Attiré par ce gain, plus du quart des propriétaires (26 %) possède déjà un immeuble locatif ou a l’intention d’en acheter un. Les chiffres du sondage montrent également que les propriétaires d’immeuble locatif ou qui ont l’intention d’en acheter un sont majoritairement des jeunes puisque les personnes âgées de 18 à 34 ans représentent 47 % des bailleurs, 29 % d’entre eux sont âgés de 35 à 54 ans et 12 % ont 55 ans et plus. « Le coût élevé du logement et la volonté grandissante de se prévaloir de sources de revenus supplémentaires, font de la location d’un local un choix populaire, particulièrement chez les jeunes Canadiens », a commenté Jamie Golombek, directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, Planification financière et conseils CIBC. Plus de la moitié des répondants âgés de 18 à 34 ans (54 %) affirme qu’ils choisiraient une propriété qui comprend une source de revenus de location s’ils achetaient une maison aujourd’hui. De plus, dans les propriétaires bailleurs actuels, plus du tiers d’entre eux (31 %) louent une partie de leur résidence principale pour des séjours à court terme (22 %) ou à long terme (9 %). Cependant, le sondage conclut que même si la majorité des propriétaires (80 %) affirment que la location d’une partie de leur habitation serait intéressante financièrement, ils refusent de le faire pour préserver leur vie privée. De plus, 30 % des propriétaires bailleurs affirment être préoccupés par les coûts de réparations ou les frais d’entretien imprévus que la location pourrait impliquer. Malgré cela, plus de la moitié des propriétaires bailleurs (52 %) estime que les bénéfices justifient le sacrifice. Ces personnes louent soit pour générer des revenus de location immédiat (22 %) ou à la retraite (28 %), seuls 14 % d’entre eux affirment que la raison principale de cet investissement est d’avoir un logement pour leurs enfants. Gare aux impôts La majorité des propriétaires bailleurs (74 %) estime que même avec un flux de trésorerie négatif, les avantages sur le plan des déductions fiscales expliquent à eux seuls l’investissement. Jamie Golombek rappelle cependant que si les dépenses étaient supérieures aux revenus sur une base permanente, il serait difficile de réclamer des déductions fiscales. « Être propriétaire bailleur peut être attrayant sur le plan financier, mais ce n’est pas de l’argent facilement gagné et les propriétaires bailleurs en devenir sous-estiment souvent les impôts qu’ils devront payer sur le revenu de location et pourraient surestimer le montant des déductions qu’ils pourront réclamer », précise Jamie Golombek. « Il est important de bien connaître les frais qui serviront à abaisser votre facture fiscale globale et ceux qui ne peuvent être utilisés à cet usage. » Si les propriétaires bailleurs qui détiennent un immeuble locatif séparé de leur habitation peuvent déduire à la fois les dépenses en immobilisation (rénovations, commissions immobilières) que les dépenses courantes (assurance, intérêt), ceux qui partagent leur résidence principale avec un locataire ne peuvent déduire que la partie des dépenses qui sont liées spécifiquement à la partie louée. Quelques astuces La Banque CIBC donne cinq astuces aux Canadiens qui désirent devenir propriétaires bailleurs.
https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/louer-un-immeuble-ou-une-partie-de-sa-maison-savere-payant/ Depuis le décès tragique du célèbre chef et communicateur Anthony Bourdain, on évoque beaucoup son désir pour la découverte, son amour de la bouffe et son franc-parler.
Pour ma part, c’est sa persévérance face aux échecs professionnels et son rapport à l'argent qui m’ont marqué. À l’ère de l’instantanéité, des milliardaires à la Zuckerberg et des jeunes célébrités fortunées, la pression de «réussir» avant l’apparition de son premier cheveu gris est immense. Plusieurs personnes de ma génération angoissent à l’idée de ne pas déjà avoir mené à terme toutes leurs ambitions, même si leur vie ne fait que commencer. Ils n’ont pourtant qu’à se tourner vers Bourdain pour réaliser qu’il n’est jamais trop tard et qu’on ne doit pas se définir par ses échecs. Avant la parution de son livre culte «Kitchen Confidential», il avait publié deux romans, qui malgré de bonnes critiques, ne lui avaient pas permis d’échapper à la galère des cuisines new-yorkaises. «Jusqu’à l’âge de 44 ans, je n’avais jamais eu de compte épargne. Je vivais constamment dans l’insécurité. Je devais toujours de l’argent», a-t-il confié en entrevue. Ce n’était pas là une glorification de la précarité financière, mais plutôt un hommage à l’échec, formateur et fortifiant. Un argument de plus permettant de déboulonner le mythe du succès hâtif et à tout prix. D’ailleurs, saviez-vous que...
En excluant les métiers exigeant une condition physique que seule la jeunesse peut soutenir, ce constat sur la réussite pourrait également se transposer à la grande majorité des professions. Bourdain nous a aussi mis en garde sur ce qu’on raconte sur la fortune des autres. «Les rumeurs sur le montant de ma valeur nette sont environ 10 fois trop élevées.», a-t-il avoué. On peut donc s’inspirer de certains modèles de succès, mais évitons de nous comparer, l’exercice est futile et souvent biaisé. Si sa situation financière est devenue fort enviable avec les années, il comprenait que l’argent n’est pas une fin en soi. «L’argent ne m’excite pas. Pour moi, l’argent représente la liberté face à l’insécurité, la liberté de bouger, ou du temps si vous choisissez de tirer profit de votre temps.» Avec ses voyages dans les coins les plus pauvres de la planète, il a démontré qu’un plat préparé avec les moyens du bord pouvait régaler autant qu’un 7 services dans un étoilé Michelin. De son vivant, et malheureusement aussi par son décès, Bourdain nous a rappelé le vieux cliché «l’argent ne fait pas le bonheur». Anthony, merci. http://www.journaldemontreal.com/2018/06/30/ce-quanthony-bourdain-nous-a-appris-sur-largent Plus de la moitié des membres de la génération X (56 %) pensent retarder leur retraite, selon un sondage de Placements Franklin Templeton Canada.
Ainsi, plus du quart des Canadiens âgés de 37 à 52 ans (28 %) n’ont pas encore économisé en vue de leur retraite. Près de la moitié des X canadiens (47 %) affirment que leur revenu est trop bas pour économiser davantage pour leur retraite et plus d’un quart (29 %) ajoutent que leurs dépenses sont trop élevées. Aussi, 24 % d’entre eux ont décidé de rembourser leurs dettes en priorité. « Lorsqu’on tient compte de la hausse du coût de la vie, qu’on y ajoute le fait d’avoir des enfants d’âge scolaire, les prêts étudiants qui ne sont peut-être pas encore payés et des parents vieillissants dont il faut prendre soin, l’on constate que les membres de la génération X ont, dans de nombreux cas, étiré leur budget à la limite de leur capacité financière, ce qui ne laisse pas beaucoup de place pour cotiser à un régime de retraite », commente Duane Green, président et chef de la direction de Placements Franklin Templeton Canada. Résultat, la majorité des membres de la génération X (88 %) se disent préoccupés par leurs dépenses à la retraite. Ainsi 23 % d’entre eux s’inquiètent, entre autres, de savoir s’ils pourront assumer les dépenses liées à leur style de vie et 21 % craignent le paiement des frais médicaux et des médicaments à la retraite. Placements Franklin Templeton Canada estime que de bons conseils financiers permettraient de réduire le stress et l’anxiété causés par la retraite. Ainsi, selon leur sondage, 65 % des Canadiens ressentent du stress lorsqu’ils pensent à leurs placements, mais les Canadiens qui n’ont jamais consulté de conseillers sont bien plus susceptibles de ressentir une quelconque anxiété puisque 71 % ont ce genre de sentiment contre 56 %. Ce sondage a été réalisé en ligne par Online CARAVAN d’ORC International du 17 au 28 janvier 2018 auprès d’un échantillon de 2009 Canadiens. https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/generation-x-une-retraite-plus-tard-que-prevu/ Tout le monde est occupé. Avec des horaires chargés. Des dates de tombées et des responsabilités. N'empêche que certains s'en tirent mieux que d'autres, semblent moins débordés, peu stressés, osent des loisirs, voire des passe-temps, bref trouvent du temps. Comment? Où? Sept astuces pour être plus efficace et relaxe. En un mot : plus heureux. Qui dit mieux?
L'heure des bilans La gourou de la gestion du temps Laura Vanderkam, auteure et mère de quatre enfants de Philadelphie, à qui l'on doit plusieurs best-sellers (dont 168 Hours et What the Most Successful People Do Before Breakfast), n'a pas fini de nous surprendre. Celle qui traque et minute ses heures chaque semaine et sait combien de printemps exactement il lui reste statistiquement à vivre a carrément sondé 900 personnes occupées (des travailleurs à temps plein vivant avec des enfants de moins de 18 ans) pour comprendre pourquoi certains «courent comme des poules pas de tête», quand d'autres semblent parfaitement au-dessus de leurs affaires. Pourquoi, surtout, ces derniers «ont l'air d'avoir plus de fun», rit-elle (relaxe, il va sans dire) au bout du fil. Elle leur a demandé de minuter une journée de la semaine, sonder leurs habitudes, et revoir leur sentiment général par rapport au temps. Premier secret: les gens occupés les plus relaxes savent aussi exactement ce qu'ils font, chaque heure de leur journée. En matière de temps, résume l'experte,: «la discipline entraîne la liberté». Comment? Lisez ce qui suit. De l'importance des moments inoubliables Avez-vous déjà fait une escapade de 48 heures, disons à Ogunquit, pour revenir avec le sentiment d'être parti deux semaines, tant vous avez été dépaysé, vous avez vu, vécu et rencontré des gens ou des lieux hors de votre routine habituelle? C'est un peu le secret ici. Dans Off The Clock (traduction libre : le temps suspendu), son nouvel essai à paraître à la fin du mois (chez Penguin Random House, en anglais seulement), Laura Vanderkam explique qu'en interrogeant ses 900 participants sur leurs activités de la veille (un petit lundi), elle a réalisé que les gens qui étaient les moins stressés par le temps étaient aussi ceux qui avaient le plus d'activités «fun» à l'horaire. «C'est fou, ce que ces gens-là font le lundi soir! Des cours de salsa, un cinéma, etc.!» Morale? «Notre perception du temps est définie par ce qui sort de l'ordinaire...» Passez un week-end à faire des tâches ménagères et vous verrez. Lundi matin, vous aurez l'impression que la semaine ne s'est jamais arrêtée. Sans bourrer votre agenda Cela peut sembler contradictoire à première vue. Mais même s'il est important de se mettre des activités extraordinaires à l'horaire, il est surtout impératif de ne pas remplir nos journées de rendez-vous, conférences téléphoniques et autres réunions de groupe. «Se laisser des cases libres peut nous laisser plus de liberté pour les remplir, le cas échéant, par des activités plus intéressantes», avance l'auteure. Mieux, cela permet aussi de profiter d'une activité qui pourrait s'avérer fort intéressante. Vous voulez étirer ce dîner d'affaires? Possible, sauf si vous vous êtes réservé quelque chose à 13 h. Courir d'un rendez-vous à l'autre ne donne clairement pas le sentiment d'être maître de son temps. Ce qui nous mène au point suivant. Étirer le moment C'est un concept clé: l'importance de savourer, profiter, bref étirer, même symboliquement, les instants particulièrement plaisants. Qu'ils soient courts (cette pause café dans le nouveau bistro du coin) ou plus longs (votre séance de brainstorm avec un collègue particulièrement inspirant), tout est question d'être ancré dans le moment présent. Vous l'avez deviné? Si vous êtes au café et que vous faites le ménage de vos courriels en même temps, oui, les minutes vont filer. Vous ne remarquerez même pas que votre pause est terminée. Et Laura Vanderkam l'a aussi constaté: «Les gens qui ont le sentiment d'être pressés par le temps sont aussi ceux qui sont le plus souvent sur leur téléphone...» Solution pour gagner du temps? Éteignez, que diable, martèle-t-elle. Investissez Au sens propre et figuré: si vous êtes débordé par les tâches ménagères, peut-être est-ce temps de déléguer. Si vous perdez des heures dans les transports en commun, peut-être pourriez-vous songer à déménager. Ou télétravailler. Mais plus symboliquement, prenez les moyens d'être plus heureux, suggère Laura Vanderkam. Un exemple? Vous êtes coincé à l'aéroport, entre deux vols, et avez plusieurs heures à perdre? Au lieu de ruminer (voir point suivant) votre malheur en perdant votre temps sur les réseaux sociaux, profitez du moment: allez au bar, commandez quelque chose de bon, trouvez-vous un bon roman. Il n'est pas seulement question de voir ici le verre à moitié plein, nuance l'auteure. «Il s'agit de prendre des mesures concrètes pour voir le bon côté des choses.» Lâchez prise Laura Vanderkam n'invente rien ici, mais il est toujours bon de se le rappeler: on perd un temps et une énergie démesurés et surtout inutiles à se plaindre, s'en faire, ruminer et pester contre des choses parfois (souvent) parfaitement indépendantes de notre volonté Du temps précieux que l'on pourrait investir ailleurs (voir points 2, 3, 4 et 5!). Elle cite dans son livre l'exemple d'une artiste, qui se trouvait désespérément peu productive. «Mais ruminer ne vous aidera pas à être plus productif, dit-elle. Relaxez donc ! Sans tout ce stress, peut-être seriez-vous beaucoup plus créatif!» Entourez-vous C'est l'astuce la plus intéressante que l'auteure a tirée de ses 900 personnes sondées: la notion de temps (qui file, qu'on perd, ou après lequel on court) serait intimement liée aux moments partagés avec des êtres aimés, des amis ou de la famille. Ainsi, les gens les moins pressés par le temps sont aussi ceux qui, au lieu de rapporter un nombre X d'heures passées devant la télé un soir donné, font état de sorties, soupers ou simples activités avec des proches. «Je ne m'attendais pas à ce que les liens de cause à effet soient si évidents, conclut Laura Vanderkam. Tout le monde a le même nombre d'heures dans une journée. Mais certains choisissent de les utiliser différemment...» http://www.lapresse.ca/vivre/societe/201806/21/01-5186763-le-secret-des-gens-occupes-mais-pas-stresses.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=envoyer_cbp |