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L'optimisme vous endette-t-il?

17/4/2019

 
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J’ai d’abord cru être victime d’une crampe au haut du corps, à l’extrémité pour tout vous dire, au niveau du «muscle» cérébral. J’en ignore la cause exacte, ce qui a suscité chez moi une brève inquiétude. Est-ce la teneur du message ou la prose de statisticien par laquelle il a été transmis? Ou encore la combinaison des deux? 


À la première lecture de ce résumé d’étude produit par Statistique Canada, je ne comprenais pas grand-chose, j’ai songé un instant que ce pouvait aussi être la faute de ces nouveaux foyers progressifs. Après avoir retrouvé mes facultés, j’ai pu saisir les contours d’une histoire que j’ai encore du mal à qualifier, comique ou ironique ou pathétique…

Jugez-en par vous-mêmes.

Les gens qui anticipent une amélioration de leurs finances connaissent au contraire une dégradation de leur situation. Cette détérioration semble en bonne partie être la conséquence de cette confiance envers l’avenir. Voilà en gros la conclusion vers laquelle pointe une analyse de Statistique Canada.

L’étude en question s’intitule Attentes financières et endettement des ménages. L’auteur a voulu savoir dans quelle mesure les décisions financières des ménages étaient teintées par les attentes de ces derniers.

La recherche repose sur des données de l’Enquête sur la sécurité financière de Statistique Canada récoltées en 1999, 2005 et 2016. Dans le cadre de cette recherche, les sondeurs posent cette question aux individus de leur échantillon: «D’ici deux ans, pensez-vous que votre situation financière (et celle de votre famille) sera meilleure, pire ou restera pareille?»

Les résultats démontrent que ceux qui s’attendent à ce que leur situation soit meilleure s’arrangent généralement pour qu’elle soit pire.

Selon les chiffres recueillis par l’organisme fédéral, les ménages qui entretiennent des attentes positives et qui sont propriétaires de leur logement accumulent 6800$ plus de dettes non hypothécaires que les autres familles, une différence de 30%. Cet écart atteint plus de 9300$ chez la population de 25 à 34 ans, une frange où l’optimisme est aussi à son plus haut niveau du fait que les plus jeunes peuvent plus facilement espérer des hausses de revenu. Ils partent de bas. Plus de 60% des moins de 35 ans prévoient des jours meilleurs, financièrement parlant.

Même si la confiance n’est pas aussi répandue chez les plus âgés, elle ne décoince pas moins chez eux les valves de l’endettement. Les propriétaires de plus de 55 ans qui anticipent une amélioration de leur situation financière s’endettent plus volontiers, contractant 8 700$ davantage de dettes de consommation que ceux du même âge dont les attentes sont neutres ou négatives.

Statistique Canada constate le même phénomène en ce qui a trait aux dettes hypothécaires. Les plus confiants, tous âges confondus, traînent une hypothèque en moyenne plus élevée que les autres. À près de 28 000$, l’écart n’est pas négligeable.

Cela se répercute logiquement sur le ratio d’endettement. Ce facteur entre la dette et le revenu est plus élevé chez les optimistes de plus de 32 points de pourcentage en comparaison des autres ménages de la même catégorie. Le ratio d’endettement de tout l’échantillon (1999, 2005, 2016) atteint 117%. On présume donc que ceux qui voient l’avenir en rose affichent un ratio nettement au-dessus de 100 % tandis que celui des autres se situe sous cette marque.

Cet optimisme pourrait traduire l’expectative d’une réduction de dettes, mais le contraire est plus probable. Les gens confiants en leur avenir financier se croient capables d’assumer un plus gros endettement.

Le plus surprenant de cette histoire reste probablement… ma surprise. L’analyse de Statistique Canada ne vient-elle pas confirmer ce qu’exprime l’indicateur économique qu’on appelle la «confiance du consommateur», dont le moindre bond présage de bonnes affaires pour les magasins d’électroniques, les boutiques d’ameublement et les concessionnaires d’autos?

Plus son avenir financier lui paraît brillant, plus le consommateur semble enclin à l’obscurcir.

***

Cette étude de Statistique Canada nous éveille aux mécanismes de plus en plus sournois de l’endettement. Le consommateur ne jauge plus seulement sa capacité à gérer une dette en fonction des revenus prévisibles que lui assure son emploi actuel.

La vigueur avec laquelle il recourt au crédit se nourrit aussi de la présomption d’une carrière et d’une rémunération ascendantes. Pressé, notre consommateur opère une mise à niveau anticipée d’un style de vie qui surpasse souvent déjà d'un poil sa capacité.

De fait, il ne se contente plus de vivre au-dessus de ses moyens, mais aussi un peu des moyens qu'il espèrerait avoir.

Il se fait aspirer dans un engrenage qui tourne à l’envers de la mécanique de l’enrichissement, mécanique qui consiste à conserver son niveau de vie en deçà de ses moyens, même croissants.

Source: les affaires


Gare aux stratagèmes pour « payer moins d’impôt »

17/4/2019

 
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En cette période de production des déclarations d’impôts, l’Agence du revenu du Canada (ARC) rappelle que les particuliers qui participent à des « stratagèmes fiscaux » s’exposent à des sanctions.

« Les stratagèmes fiscaux sont des plans et des ententes qui tentent de duper les contribuables en leur promettant de réduire le montant d’impôt dû au moyen, par exemple, d’importantes déductions ou d’un revenu libre d’impôt. Ils peuvent également comprendre d’autres façons originales de convaincre les gens de payer moins d’impôt », détaille l’ARC.

Cette dernière précise que les « promoteurs » de telles arnaques sont « des personnes ou des sociétés qui font la promotion ou la vente de stratagèmes visant à aller à l’encontre des lois fiscales canadiennes ». Les escrocs « font délibérément de fausses déclarations dans le but d’aider leurs clients à possiblement commettre une fraude fiscale, tout en en retirant un avantage financier », met en garde l’agence fédérale.
COMMENT DÉTECTER UNE FRAUDE?
Selon l’ARC, le profil général d’un « promoteur fiscal » est le suivant : il est très aimable et même charmant; il présente des exposés soigneusement préparés; il peut agir seul ou en groupe; il touchera une commission ou un paiement que vous lui verserez ou qui proviendra de votre investissement; il peut affirmer que le stratagème est approuvé par l’Agence;  il fournit des lettres provenant de professionnels; et il vous dissuade d’obtenir un deuxième avis.
« Si un préparateur de déclarations de revenus vous offre la possibilité d’obtenir des remboursements exceptionnellement ou anormalement élevés, cela pourrait signifier qu’il a recours à des pratiques douteuses. Ne supposez pas que ces stratagèmes et les avantages fiscaux qu’ils promettent sont légaux aux termes de la Loi de l’impôt sur le revenu. Si la plupart des préparateurs offrent d’excellents services, quelques-uns sont sans scrupules et produisent des déclarations de revenus fausses ou frauduleuses. En cas de doute, n’hésitez pas à obtenir un deuxième avis », recommande l’Agence.
Voici certains éléments que comportent souvent les stratagèmes fiscaux :
  • ils sont présentés comme des produits financiers ou des occasions d’affaires;
  • ils font l’objet de publicités (sur Internet, dans les médias sociaux, les journaux et autres dépliants distribués dans les foyers);
  • ils sont souvent présentés au moyen d’un argumentaire de vente (séances d’information gratuites, séminaires payés, webinaires);
  • ils promettent des économies d’impôt qui comprennent souvent des remboursements élevés grâce à de petits investissements;
  • ils reposent sur le fait qu’une partie du remboursement d’impôt prévu servira à payer les honoraires du promoteur.
« En règle générale, si c’est trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas », insiste l’ARC.
QUE FAIRE POUR S’EN PROTÉGER?
Pour se protéger et protéger vos clients contre les stratagèmes fiscaux, l’Agence recommande de faire preuve de la plus extrême prudence. Voici quelles sont ses suggestions :
  • au besoin, demandez des conseils professionnels et impartiaux, surtout si une occasion vous semble « trop belle pour être vraie »;
  • si vous avez intentionnellement pris part à un stratagème, vous pouvez communiquer avec l’ARC par l’intermédiaire du Programme des divulgations volontaires afin de corriger votre dossier fiscal avant que l’agence fédérale s’en aperçoive et ne vous inflige une amende.
Il est important de « contribuer à assurer l’équité fiscale pour tous les Canadiens » en signalant tout cas de fraude fiscale soupçonnée, conclut l’Agence.

Source: Conseiller

Le système fiscal canadien est trop complexe

16/4/2019

 
Le mois d’avril est certainement l’un des mois les plus redoutés par les contribuables canadiens. Alors que nombre d’entre eux consacrent un temps précieux à remplir leur déclaration de revenus ou payent quelqu’un d’autre pour le faire à leur place, une question brûle toutes les lèvres : à quand une simplification de la loi de l’impôt?

Le système fiscal canadien est très complexe et l’est devenu davantage au fil des ans, sans compter qu’il est très coûteux à administrer. Lors de son adoption en 1917, le texte de la Loi de l’impôt sur le revenu comptait 4 000 mots, aujourd’hui il en comprend plus de 1,1 million, révèle une récente publication de l’Institut économie de Montréal (IEDM).

« Un million de mots, c’est l’équivalent des sept volumes de la série Harry Potter réunis! remarque Kevin Brookes, chercheur associé à l’IEDM et auteur de la publication. Il y a un sérieux exercice de simplification à faire pour faciliter la vie des contribuables. Malgré son expansion considérable depuis sa création, la Loi de l’impôt sur le revenu n’a pas fait l’objet d’un examen détaillé depuis un peu plus d’un demi-siècle. »

Depuis sa création, la loi est donc 275 fois plus longue. Depuis 2005 seulement, sa longueur a augmenté de 36 % ! Entre 1991 et 2005, le nombre de crédits d’impôt personnels, qui sont autant d’exceptions à prendre en compte lors de son rapport d’impôt, a augmenté de 26 %.

UNE LOI DIFFICILE À COMPRENDRE
Outre le fait que la loi soit massive, elle est également difficile à comprendre, même pour les fonctionnaires. Des audits gouvernementaux ont ainsi révélé que près du tiers des réponses données aux contribuables par les agents des centres d’appels de l’Agence du revenu du Canada (ARC) étaient erronées.

Le Guide d’impôt et de prestations fédéral, un manuel pour aider les contribuables à faire leurs impôts, est également massif. Malgré des efforts récents pour le simplifier, il comptait encore 52 pages en 2018. Sans compter que l’existence même de ce guide montre la complexité de la tâche de faire sa déclaration de revenus.

« Le contribuable, lui, perd temps et argent. En moyenne, le coût de conformité à la Loi de l’impôt sur le revenu s’élevait à 501 $ pour chaque ménage canadien en 2012, constate Kevin Brookes. La complexité fiscale coûte également cher au contribuable en raison des ressources que le gouvernement doit consacrer à gérer son régime fiscal. »

Un système aussi complexe est également coûteux pour le gouvernement. D’un point de vue administratif, le système canadien est l’un des plus onéreux des pays de l’OCDE. Celui-ci implique qu’un grand nombre de fonctionnaires appliquent ses lois fiscales.

L’Agence du revenu du Canada (ARC) compte environ 40 000 employés, soit la moitié des personnes employées par l’agence du gouvernement fédéral des États-Unis qui collecte l’impôt (Internal Revenue Service), révèle le Financial Post, alors que ce pays est neuf fois plus grand que le Canada.

PRENDRE EXEMPLE SUR LES AUTRES
Le Canada devrait certainement s’inspirer des autres pays dont certains ont pris des mesures pour réduire la taille et la complexité de leurs codes fiscaux ces 25 dernières années.

Ainsi, au Royaume-Uni, entre 1996 et 2010, plus de 6 000 pages de lois sur l’impôt sur le revenu ont été réécrites pour être simplifiées. En 2010, le pays a mis sur pied un Bureau de simplification fiscale afin de fournir des conseils indépendants au ministre des Finances et un indice de complexité fiscale a été établi.

En 1994, en Nouvelle-Zélande, des experts ont été mandatés afin de réécrire et réorganiser les lois fiscales et repenser les documents utilisés pour communiquer avec les citoyens afin de les simplifier.

Finalement en 1993, le gouvernement australien a constitué une équipe chargée de réorganiser le code des impôts et de le réécrire en anglais moderne. Finalement, 30 % du contenu de la loi a été éliminé.

« Évidemment, l’élimination de crédits d’impôt en tout genre devrait se traduire par une baisse équivalente des taux d’impôt, et non pas par une hausse nette des taux d’imposition effectifs, conclut Mathieu Bédard, économiste à l’IEDM et cosignataire de la publication. Ceci permettrait d’abaisser le coût de perception des impôts tant pour le gouvernement que pour le contribuable, sans affecter les recettes fiscales de l’État, et tout en rendant le régime plus compréhensible. »

Source: Conseiller

Payer moins d’intérêt grâce à votre maison

16/4/2019

 
Puis-je me servir de ma maison pour réduire les paiements mensuels de remboursement de ma dette ?

C’est ce que demande monsieur Lavoie, dont la dette de consommation s’élève à 50 000 $. Les 50 000 $ que doit monsieur Lavoie sont répartis de la manière suivante : 2 cartes de crédit totalisant 20 000 $ à 18 % d’intérêt, une marge de crédit de 10 000 $ à 9 % et un prêt auto de 20 000 $ à 8,5 %. À cela s’ajoute une hypothèque de 180 000 $ sur sa maison, dont la valeur marchande est de 300 000 $.

Si l’on tient compte de l’ensemble de ses dettes, monsieur Lavoie doit débourser 2200 $ mensuellement. Étant donné la lourdeur de cette somme, il peine à joindre les deux bouts, d’autant plus qu’il se dit très stressé par ce fardeau.

Heureusement pour lui, le fait qu’il est propriétaire de sa maison pourrait l’aider à réduire ses paiements mensuels. Voici les 3 méthodes qu’il pourrait utiliser.

Consolider ses dettes
Monsieur Lavoie pourrait opter pour cette stratégie, qui consiste à consolider ses dettes par le biais de son hypothèque. L’avantage de procéder ainsi est que ses dettes seront mises en commun dans un seul paiement mensuel à taux beaucoup moins élevé, soit 3,5 % dans son cas. Toutefois, il faut avoir accumulé un certain montant d’équité pour pouvoir s’en prévaloir.

Supposons que monsieur Lavoie décide de refinancer 80 % de la valeur de sa propriété (240 000 $). Ainsi, 60 000 $ lui seront remis chez le notaire pour payer ses dettes de consommation de 50 000 $. (Il aura donc 10 000 $ de plus dans ses poches.) De plus, son nouveau versement hypothécaire sur les 240 000 $ sera de 1198 $, ce qui lui fera 998 $ de plus dans ses poches chaque mois.

Marge de crédit hypothécaire
Cette option pourrait permettre à monsieur Lavoie d’obtenir de 65 % à 80 % de la valeur nette de sa propriété. En plus, s’il choisit cette option, il pourrait faire les retraits au gré de ses besoins, ou tout simplement n’en faire aucun. Non seulement ce type d’emprunt est soumis à un taux meilleur que celui d’un prêt personnel, mais en plus, monsieur Lavoie devra payer des intérêts uniquement s’il utilise sa marge.

Une hypothèque de deuxième rang
Une hypothèque de deuxième rang est une hypothèque qui vient s’ajouter à celle déjà existante. Certaines institutions financières ou des prêteurs privés pourraient accorder un tel prêt à monsieur Lavoie.

Toutefois, les intérêts seront plus élevés que sa première hypothèque, puisqu’une position de deuxième rang est plus risquée pour le prêteur. En cas de défaut de paiement du propriétaire, c’est le prêteur en premier rang qui sera remboursé le premier.

Conseils
♦ La qualité de votre dossier de crédit aura une bonne incidence sur votre admissibilité à l’une des trois options ci-haut. Pour avoir le meilleur score possible, payez dans les délais toutes vos dettes et factures.

♦ Refinancer une maison ne constitue pas une solution magique. Tôt ou tard, il faudra rembourser.

♦ Même si cela coûte moins cher mensuellement, le total d’intérêts payés au terme de votre hypothèque sera bien plus élevé que si vous remboursez rapidement vos dettes.

♦ Vous refinancez et il vous reste un surplus ? Utilisez-le pour créer de la valeur. Vous pourriez par exemple rénover votre cuisine et votre salle de bain, ce qui rehausserait la valeur de votre propriété.

Source: JDM

Les remboursements d’impôt, pas forcément une bonne nouvelle

16/4/2019

 
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Plus de la moitié (53 %) des contribuables canadiens ont reçu un remboursement d’impôt ou s’attendent à en recevoir un pour l’année d’imposition 2018, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour eux, estime la CIBC.

Dans un sondage qu’elle a publié la semaine dernière, l’institution financière note que la majorité d’entre eux se serviront de ce surplus pour payer des factures ou des dépenses courantes, ou encore pour rembourser des cartes de crédit ou des prêts. Or, contrairement à ce que croient près des deux tiers des répondants (63 %), un « retour d’impôt » n’est pas de l’argent tombé du ciel, mais plutôt « un signe de mauvaise planification financière », selon le fiscaliste Jamie Golombek.

« Les Canadiens adorent recevoir leur remboursement d’impôt. À cette période de l’année, nombreux sont ceux qui sont submergés par l’“intaxication”, un terme que j’emploie pour décrire l’euphorie de courte durée ressentie quand on reçoit un remboursement d’impôt, mais qui s’atténue lorsqu’on s’aperçoit qu’on nous redonne notre propre argent », note le directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, à la Banque CIBC.

UTILISER CET ARGENT D’UNE FAÇON OPTIMALE
La solution? « Mieux vaut s’assurer que son portefeuille est le plus efficace possible au point de vue fiscal, pour conserver une plus grande part de son argent tout au long de l’année. En fait, cette période est tout indiquée pour parler à un spécialiste en services financiers afin de savoir comment utiliser de façon optimale votre remboursement pour l’année d’imposition 2018… et planifier de ne recevoir aucun remboursement l’an prochain », ajoute le fiscaliste.

L’une des stratégies suggérées par Jamie Golombek consiste à réduire les retenues d’impôt sur chaque chèque de paie au lieu d’attendre la production de votre déclaration au printemps suivant pour obtenir un remboursement. Comment? En remplissant le formulaire T1213 de l’Agence du Revenu du Canada (« Demande de réduire des retenues d’impôt à la source »), vous pouvez indiquer les divers crédits ou déductions qui, non pris en compte, donneraient lieu à un remboursement d’impôt pour l’année (par exemple, les cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite – REER – ou les frais de garde d’enfants).

Dans un récent rapport intitulé Un portefeuille moins imposé : comprendre l’imposition des revenus de placement, Jamie Golombek et Debbie Pearl-Weinberg, directrice générale, Planification fiscale et successorale, à la CIBC, relèvent par ailleurs que si les Canadiens sont nombreux à choisir différents placements pour faire fructifier leur argent, très peu en connaissent les retombées fiscales exactes. En réalité, expliquent les deux fiscalistes, la majorité d’entre eux (76 %) ignorent que les placements non enregistrés ne sont pas tous imposés de la même façon, tandis que 80 % ne savent pas que le revenu de placement n’est pas entièrement imposé à son taux marginal. Enfin, un contribuable sur deux (51 %) n’est pas conscient du fait qu’il doit payer de l’impôt sur le revenu d’intérêt qu’il gagne pour un compte d’épargne au quotidien.

LES CONSÉQUENCES FISCALES D’UN PLACEMENT
« Les divers types de revenus de placement sont imposés différemment. Par conséquent, votre choix de placements peut avoir une incidence importante sur votre rendement après impôt lié à un placement précis. Si vous n’accordez pas d’importance à la façon dont votre revenu de placement est imposé, vous pourriez manquer des occasions d’obtenir un meilleur rendement après impôt, sans oublier que vos revenus de placement pourraient vous faire passer à une tranche d’imposition marginale supérieure », mentionnent Jamie Golombek et Debbie Pearl-Weinberg.

Et ce risque est grand, puisque le sondage révèle notamment que plus des trois quarts des répondants (77 %) ignorent que les dividendes de source canadienne, reçus de la part d’une société établie au pays (une banque, par exemple), de la part de fonds communs de placement ou de fonds négociés en Bourse, sont imposés à un taux préférentiel grâce au crédit d’impôt pour dividendes. De la même façon, les gains en capital sont imposés à 50 % seulement, réduisant véritablement de moitié tout taux d’imposition applicable. En outre, ces gains ne sont imposés que lorsque le placement est vendu. La réalité est tout autre pour les intérêts qui découlent, par exemple, d’un compte bancaire, d’un certificat de placement garanti ou de dividendes étrangers, imposés annuellement selon le taux intégral d’imposition marginale du contribuable.

Jamie Golombek et Debbie Pearl-Weinberg font remarquer que le moment auquel les placements sont achetés ou vendus peut lui aussi influer sur la facture fiscale des particuliers. Dans le cas des gains de capital, en repoussant la vente d’un placement au mois de janvier de l’année civile suivante, au lieu de procéder à la vente à la fin de l’année en cours, il devient ainsi possible de reporter l’impôt à l’année suivante. En outre, si un investisseur encaisse une perte nette de capital, celle-ci peut être reportée rétrospectivement pour compenser des gains réalisés au cours des trois années précédentes, ou reportée pour utilisation dans une année future.

INVESTIR DANS UN CELI OU UN REER
Le rapport des deux fiscalistes montre également que, du côté des questions sur l’imposition des REER et autres comptes d’épargne libres d’impôt (CELI), les Canadiens s’en sortent un peu mieux. Ainsi, la majorité des personnes interrogées (70 %) savent qu’elles ne paient pas d’impôt sur le revenu gagné dans un REER tant qu’il n’est pas retiré. Toutefois, les sondés sont moins nombreux (53 %) à être au fait que le revenu gagné dans un CELI est entièrement libre d’impôt si les règles applicables pour ce type de compte sont respectées.

« Investir dans un CELI ou un REER avec report d’impôt représente une très bonne première étape. Prenez néanmoins le temps d’examiner l’ensemble de votre portefeuille avec un conseiller fiscal pour vous assurer de ne pas laisser filer des moyens d’optimiser vos revenus et d’alléger votre facture fiscale grâce à des choix de placements plus avisés », recommande Jamie Golombek. « En outre, ajoute-t-il, si vous empruntez pour faire des placements, ou si vous payez des frais pour un portefeuille non enregistré géré par un professionnel, vous pourriez également être en mesure de demander un remboursement des dépenses, pour réduire davantage les impôts que vous devrez payer par la suite. »

Le sondage a été réalisé en ligne du 22 au 24 mars par Maru/Blue auprès de 1 516 adultes choisis au hasard d’un océan à l’autre. Sa marge d’erreur est de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20. À noter que ses résultats ont été pondérés par niveau de scolarité, âge, sexe et région (et, au Québec, par langue) de manière à refléter la composition de la population canadienne.

Source: Conseiller

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