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Quand la santé financière influence la santé physique et mentale

17/4/2018

 
Maux de tête, douleurs au dos, hypertension, problèmes digestifs, troubles du sommeil sentiment de culpabilité, conflits interpersonnels… ce ne sont que quelques-uns des effets indésirables du stress financier sur la santé physique et mentale des employés.
Un sondage de la Financière Sun Life a en effet révélé que les trois principales causes de stress chez les travailleurs sont liées à l’argent, plus précisément à la gestion des finances personnelles, au respect du budget et aux dépenses imprévues.
« Nous sommes tous confrontés à des difficultés financières au cours de notre vie. Ce qui fait vraiment la différence, c’est de posséder les outils pour les surmonter », soutient Marie-Noëlle Carey, chargée des relations avec la clientèle, Groupes nationaux à la Financière Sun Life.
Et les employeurs ont un important rôle à jouer pour outiller leurs employés, que ce soit par le biais d’ateliers sur la gestion du stress ou de formations en littératie financière.

« Il faut considérer la santé financière comme faisant partie de la santé globale. Quand on développe des programmes de santé et mieux-être en milieu de travail, on doit y inclure un volet financier », insiste Martin Nadon, gestionnaire, Santé et mieux-être, Québec à la Financière Sun Life.
« Un bon programme d’éducation financière n’a pas seulement un impact sur le compte bancaire de l’employé, mais aussi sur sa santé physique et mentale. Ce n’est pas que de l’argent », poursuit sa collègue.
Quelques principes clés peuvent guider les employeurs qui cherchent à améliorer la santé financière de leur personnel. Le plus important concerne probablement la personnalisation, puisque chaque entreprise, voire chaque unité d’affaires, a des caractéristiques qui lui sont propres. Récolter des données sur la démographie de la main-d’œuvre, la prévalence des maladies chroniques, l’absentéisme et l’invalidité, entre autres, peut se révéler d’une aide précieuse pour mettre sur pied des initiatives ciblées.
Tenir compte des différentes générations au sein de l’organisation est également une bonne pratique à adopter, puisque les employés font face à des stresseurs financiers très différents en fonction de leur âge.
« Prenez aussi en considération les attentes des employés. Ne lancez pas des programmes en grande pompe sans leur avoir demandé ce qu’ils veulent, ils risquent fort bien de ne pas s’y engager », prévient Martin Nadon, qui conseille par ailleurs aux employeurs de mettre sur pied des initiatives sur une base continue, et pas seulement de façon ponctuelle une ou deux fois par année.

http://www.conseiller.ca/avantages/nouvelles/quand-la-sante-financiere-influence-la-sante-physique-et-mentale-34903?courriel=yes

Le RAP à qui? Le RAP à quoi?

11/4/2018

 
Si la vie se résumait dans un fichier Excel, je ne serais probablement plus là pour vous en parler. On a tous des histoires différentes, construites dès la conception sur des événements uniques et plus qu’improbables. Elles sont jalonnées de surprises, d’obstacles, de rencontres déterminantes, de coups de chances et d’infortunes. Elles sont aussi façonnées par des choix parfois éclairés et souvent douteux. Elles sont trépidantes. Du moins, je vous le souhaite.
Sous l’angle des finances personnelles, cela se traduit par de grands principes généraux et des règles plus restreintes qui s’appliquent plus ou moins selon les cas. Ce qui est bon pour le voisin ne l’est pas nécessairement pour vous.
Alors quand je tente d’expliquer les effets potentiels du RAP sur l’épargne retraite à l’aide d’un exemple rudimentaire illustré dans un tableur, il est inutile d’essayer de vous y transposer dans les fins détails, votre réalité ne se résume pas à deux colonnes de chiffres, ne vous en plaignez pas. Si au contraire vous vous y reconnaissez comme dans un miroir, je vous recommande alors de vider votre REER et de vous payer un voyage autour du monde.
Ma chronique de mardi ne se voulait pas un traité sur le régime d’accession à la propriété. Mon ambition était plus modeste, je réfléchissais à voix haute: à l’achat d’une première maison, «rapper» pour réunir une mise de fonds de 20% et éviter la prime de la SCHL, est-ce la bonne chose à faire? La conclusion, fondée sur des hypothèses de rendement et des taux hypothécaires sur 25 ans, n’est pas nette. Tant mieux, le contraire aurait été suspect. Elle tend à favoriser le RAP pour ceux dont le profil d’investisseur est «prudent». Donc beaucoup d’entre vous.
«Le sujet est intéressant, mais je ne pense pas que ça va lever…» avais-je dit au boss avant de publier. Je me suis trompé. Les réactions ont été nombreuses et diverses et je ne saurais m’en plaindre. Des lecteurs m’ont répliqué que je sous-estimais le pouvoir du RAP, m'expliquant leurs stratégies sophistiquées et autres manoeuvre astucieuses (parfois foireuses). D’autres ont mis en cause les calculs (ah ça non! Pensez que nous avons négligé de capitaliser les intérêts, c’est rire de nous!) D’autres encore ont mis en doute les hypothèses de rendement et de taux d’intérêt, ce qui est discutable en effet.
À cet égard, un professionnel de l’industrie financière m’a signalé justement qu’on ne pouvait présumer qu’un prêt hypothécaire assuré par la SCHL puisse bénéficier d’un rabais de taux sur toute la période d’amortissement (25 ans). À la longue, cette hypothèque tend à recevoir le même traitement qu’un prêt non assuré (conventionnel). Il a aussi rappelé qu’une fois chez le notaire, un acheteur doit payer une taxe appréciable sur la prime d’assurance hypothécaire. Cette taxe ne figure pas dans nos calculs.
J’ai ajouté ces informations dans la «machine» de M. Myagi. Les chiffres bougent, la zone favorable au RAP s’agrandit, mais les conclusions restent les mêmes. C’est vraiment tout ce qu’il faut retenir. Un investisseur agressif n’a pas intérêt à piger dans son REER pour faire une mise de fonds de 20% pour l'achat d'une maison .
***
Il persiste tout de même une zone sensible où une option ne se démarque pas franchement de l’autre, et où le moindre changement dans les données peut faire basculer la conclusion. «Oui mais, si la Bourse essuie une correction et si les taux hypothécaires montent plus vite que prévu?»
Attendez, je vais fouiller dans le bac de recyclage vérifier si je n’y ai pas mis ma boule de cristal par erreur...
Il est normal de tenter d’anticiper les choses, mais à trop vouloir, cela nous expose aux déceptions. Une décision avisée dans les circonstances dans lesquelles elle a été prise peut s’avérer malheureuse quand le contexte emprunte un virage inattendu. C’est de même la vie, hein! En revanche, les imprévus provoquent souvent des opportunités. Alors c’est bien de se préoccuper aussi de maintenant.
Aux lecteurs qui se demandent si c’est une bonne affaire de «rapper» si cela peut accélérer le projet d’achat de maison, je réponds «votre vie n’est pas une colonne Excel!»
Alors, rappez donc!
​http://www.lesaffaires.com/blogues/daniel-germain/le-rap-a-qui-le-rap-a-quoi/599957

Médicaments prescrits: presque 20% plus cher pour les assurés du privé

10/4/2018

 
On le sait, le prix des médicaments d'ordonnance varie beaucoup d'une pharmacie à l'autre. Mais saviez-vous que dans une même pharmacie, la facture n'est pas la même pour tout le monde ? Les prix sont plus élevés pour les 5,2 millions de Québécois couverts par une assurance privée, ce qui totalise pour eux un « surcoût » de 500 millions par année, calcule Québec.
L'écart de prix s'explique uniquement par le montant des honoraires professionnels facturés par les pharmaciens. Ce montant, inscrit depuis septembre sur les factures, inclut les services du pharmacien, une somme pour couvrir les frais d'exploitation de la pharmacie (loyer, taxes, électricité, etc.) et un profit.
Le médicament, lui, coûte la même chose pour tous les Québécois, qu'ils soient assurés par le privé ou par le régime public (RAMQ).
Pour les assurés RAMQ, Québec a négocié des honoraires fixes d'environ 9 $ par ordonnance. Mais lorsqu'un patient est couvert par une assurance privée, le pharmacien exige ce qu'il veut. Et les montants varient beaucoup. Ce peut être 12 $, 23 $, voire 1057 $, révèle un document du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) obtenu par La Presse.

L'étude précise que les personnes assurées par le privé ont payé en moyenne leurs médicaments 18,6 % plus cher que celles couvertes par le régime public. 
Au bout du compte, cette situation s'est traduite par un « surcoût total [estimé] pour les assurés des régimes privés à 500 millions par an », écrit le MSSS dans un document daté du 7 février.
C'est la première fois que ce « surcoût » est calculé pour le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), qui a analysé des données de 2016. Étant donné le caractère « confidentiel » du document, le Ministère n'a pas voulu émettre de commentaires. Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, juge pour sa part que 500 millions, c'est « beaucoup » et rappelle qu'il a justement « fait passer une loi pour la transparence » à cause des écarts de coûts privé/public.
La différence de facturation la plus élevée touche les produits innovateurs pour lesquels il n'existe aucune copie générique. Dans ce cas précis, les honoraires facturés aux clients assurés par le privé sont trois fois plus élevés (+ 200 %), observe le MSSS. Pour les médicaments génériques, les assurés du privé paient 35,6 % plus cher que les assurés du public.
Le MSSS précise en outre que l'écart s'est accru, passant de 17,5 % (dans les années précédant 2016) à 18,6 %. L'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) rejette cette conclusion affirmant que sur les 97 % de « transactions du privé » entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, il y a eu une diminution de l'écart, « contrairement à ce qu'on trouve dans le rapport ». 
Honoraires moyens par ordonnance (médicaments « onéreux »)

  • HARVONI: 1057 $
  • REVLIMID: 853 $
  • SOVALDI: 793 $
  • RITUXAN: 671 $
  • AFINITOR: 627 $
  • TYSABRI: 597 $
Honoraires moyens par ordonnance (médicaments « peu onéreux »)

  • APO-ÉSOMÉPRAZOLE: de 40,22 à 47,12 $
  • VENLAFAXINE: de 13,39 à 25,81 $
  • GABAPENTINE: de 21,47 à 24,42 $
  • APO-ATORVASTATINE: de 18,83 à 22,63 $
  • MIRTAZAPINE: 19,49 $
Source : ministère de la Santé et des Services sociaux
« FAILLITE PROBABLE »
L'AQPP admet que tous les Québécois ne paient pas le même prix pour leurs médicaments. Mais son directeur général, Jean Bourcier, tient à mettre les chiffres en contexte. Depuis 20 ans, l'inflation a été de 44,1 % tandis que les honoraires professionnels facturés à la RAMQ ont augmenté de 30,7 %, rappelle-t-il.
« C'est 13,4 % en bas de l'inflation, alors que dans le volet privé, les honoraires ont suivi l'inflation [...], ce qui est beaucoup plus logique. »
Ainsi, s'il fallait que tous les clients d'une pharmacie soient couverts par le régime public d'assurance médicaments, elle ferait « probablement » faillite, nous a-t-il dit au cours d'un entretien à ses bureaux.
Doit-on comprendre que l'entente négociée avec Québec est mauvaise ? Non, répond M. Bourcier. Car le volume, les piluliers (aux honoraires plus élevés) et les ristournes offertes par les compagnies pharmaceutiques compensent.
En plus, les pharmaciens se « reprennent » sur les clients qui sont assurés par des régimes privés, ce qu'ils ont eux-mêmes admis au ministre de la Santé, relate une source politique bien au fait du dossier.
« PAS À NOUS DE PAYER POUR ÇA »
« On trouve inéquitable que les pharmaciens ne facturent pas le même tarif selon l'assureur. Certains appellent ça de l'interfinancement... S'ils négocient mal avec Québec, si ce n'est pas assez cher 9 $, ce n'est pas à nous, les détenteurs de régimes privés, de compenser ! À service équivalent, il faut payer des prix équivalents », plaide le professeur à la faculté de pharmacie de l'Université Laval Marc Desgagné.
Également président du Comité sur les assurances collectives du Syndicat des professeurs de l'Université Laval (SPUL), M. Desgagné regarde de très près le prix des médicaments car il milite depuis plusieurs années pour une plus grande transparence de la part des pharmaciens. Sa banque de données compte environ 300 000 factures (accumulées depuis 2010) qui sont analysées en profondeur par des professeurs.
Leur liste d'exemples jugés « inéquitables » est interminable.
Le SPUL est très préoccupé par la situation, car c'est lui - et non pas l'employeur (l'université) - qui administre le régime d'assurances collectives. Et le syndicat souhaite réduire au maximum les hausses de primes pour ses membres.
ENCORE DES ÉCARTS EN 2017
Évidemment, les conclusions du MSSS ne surprennent nullement M. Desgagné ; il croit même que l'écart de 500 millions est sous-évalué en raison de la méthodologie « grossière et fortement discutable » du ministère de la Santé.
Pour ce qui est de 2017, il y a encore et toujours des écarts, a constaté l'universitaire en analysant les factures des 35 368 ordonnances payées par les participants en 2017. 
« Au minimum, c'est 45 %, et on voit du 100 % et exceptionnellement du 300 %. C'est tellement exagéré ! », s'exclame M. Desgagné
Il donne l'exemple de la seringue d'ustekinumab pour traiter le psoriasis. Pour deux mois, ce médicament, qui coûte 4350,72 $ au pharmacien (si l'on tient compte des frais de distribution), les honoraires pour les assurés du privé varient de 535 à 783 $, selon les pharmaciens. Il en coûte 9 $ aux assurés de la RAMQ.
M. Desgagné se dit par ailleurs « répugné » de constater que les Québécois ne bénéficient pas totalement des économies que procurent les médicaments génériques, car les pharmaciens « révisent alors leurs honoraires à la hausse », a-t-il observé. De plus, il ne comprend pas pourquoi les honoraires varient tant d'une pharmacie à l'autre alors que le service est similaire, une situation qu'avait dénoncée le magazine Protégez-vous l'automne dernier.
Le volet québécois de l'Association canadienne des assureurs de personnes n'a pas voulu répondre à nos questions, affirmant qu'une trêve médiatique avait été conclue avec l'AQPP.
L'assurance ne paie pas tout
Les régimes d'assurances qui remboursent 100 % du prix des médicaments sont rares. La plupart des régimes remboursent 80 %, mentionne Marie-Josée Le Blanc, de Mercer. Pour certains patients, les 20 % restants représentent une somme minime. Mais pour ceux qui souffrent d'une maladie chronique et pour ceux qui ont besoin de médicaments de spécialités dites « biologiques », la facture annuelle peut être salée. Et dans bien des cas, le remboursement n'atteint pas 50 %.
L'employé paie la prime
Les employeurs qui paient 100 % des primes d'assurance sont de plus en plus rares, indique le cabinet Aon Hewitt. Et quand on paie une partie de sa prime, on a tout intérêt à ce que le prix des médicaments soit le plus bas possible... car le coût des primes dépend beaucoup des réclamations des trois dernières années. Bref, avec une attitude du genre « tant qu'à payer pour une assurance, je vais en profiter ! », il ne faut pas s'étonner que le prix de nos polices d'assurance explose.
Un avantage imposable
Même si votre prime est entièrement payée par votre employeur et que vous ne prenez aucun médicament, vous êtes tout de même concerné. Pourquoi ? Parce que le cadeau de votre entreprise est en réalité un avantage imposable qui peut coûter jusqu'à 1000 $ d'impôt dans le cas des polices familiales. Si le coût de la consommation de médicaments diminue, la valeur de votre avantage imposable devrait logiquement diminuer aussi.

http://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201803/05/01-5156090-medicaments-prescrits-presque-20-plus-cher-pour-les-assures-du-prive.php

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