Avec le mois de février, vient automatiquement la saison des REER et avec elle, nos questionnements relativement à notre planification financière pour notre retraite.
Une question importante qui devrait se pointer à l’horizon : que va-t-il arriver à mon REER après votre décès. Puis-je léguer mes REER aux personnes de mon choix ? Il est possible de léguer ses REER dans son testament à la personne ou aux personnes de son choix. Si vous n'avez pas de testament au moment de votre décès, c’est le code civil du Québec qui viendra établir qui héritera de vos actifs. Que vous ayez un conjoint ou non, il est possible de laisser ses placements détenus en REER à ses enfants ou à d’autres membres de sa famille. Cependant, une charge d’impôt, plus ou moins importante selon les circonstances, risque de devoir être payée par ceux-ci. Les impôts Fiscalement parlant, lorsque quelqu’un décède, le gouvernement établit que la personne a encaissé la totalité de ses REER tout juste avant de mourir. Cela veut dire que si vous avez accumuler 300 000 $ en REER au moment de votre décès, le gouvernement va considérer que vous avez reçu des revenus de 300 000 $ dans l’année de votre décès et ce, en plus des autres revenus reçus cette année-là, soit payés par vos régimes de pension (Fédéral, Provincial, régime public ou privé), soit en salaire ou sous forme d’autres revenus (loyers, revenus d’entreprise, etc...). Cela veut donc dire qu’une bonne partie du REER pourrait devoir être utilisé pour payer les impôts de la personne décédée puisqu’avec l’encaissement du REER, votre revenu total annuel risque d’être élevé amenant du même coup une charge fiscale importante. Laisser mes REER à mon conjoint Pour éviter le paiement des impôts lors de votre décès, une des options serait de faire un testament et de léguer ses REER à son conjoint, marié ou de fait. Il est possible de différer l'impôt à votre décès dans le cas où votre conjoint transfère la totalité des fonds reçus dans un REER établi à son nom. Cependant, si ce dernier désire utiliser une partie du REER dont il aura hérité pour payer des dettes ou pour simplement avoir des liquidités, il devra payer l’impôt sur la partie qui sera sortie des REER et encaissée. Conseils
Cette semaine, on s’intéresse à un phénomène qui revient chaque mois de février : la « saison des REER ».
Commençons par le commencement. REER, ce n’est pas un mot, mais quatre : régime enregistré d’épargne-retraite. Épargner, tu le sais, c’est ne pas dépenser tous les sous qu’on a. L’autre mot-clé, ici, c’est retraite : investir dans un REER est surtout une façon de mettre de l’argent de côté pour s’assurer d’en avoir suffisamment au moment où on cessera de travailler, en général vers 65 ans. ÉPARGNE SOUS SURVEILLANCE Ce qui distingue le REER d’un simple compte d’épargne dans lequel on dépose ou retire des sous, c’est qu’il permet d’épargner de l’impôt, mais qu’il est soumis à un certain nombre de règles spécifiques. Il y a, par exemple, une somme maximum qu’on peut investir en REER chaque année. « Ce montant, le gouvernement le calcule à votre place, alors c’est relativement simple », dit Yves St-Maurice, président du Comité des politiques publiques de l’Association des économistes québécois. L’IMPÔT, C’EST QUOI ? « Prélèvement effectué d’autorité et à titre définitif sur les ressources ou sur les biens des individus ou des collectivités, et payé en argent pour subvenir aux dépenses d’intérêt général de l’État ou des collectivités locales. » — Définition du Larousse ? ! ? TRADUCTION : L’impôt, c’est l’argent que tes parents ou les entreprises versent aux divers gouvernements pour contribuer à payer les services qui doivent servir à tout le monde ou aux personnes dans le besoin. Par exemple : écoles publiques, hôpitaux, régime public d’assurance maladie, régime d’aide et de solidarité sociale ou encore des services de police. RÉDUIRE L’IMPÔT L’idée derrière le REER n’est pas seulement d’épargner en vue de la retraite, mais aussi de payer moins d’impôts. « Ce qu’on dépose dans notre REER est enlevé de notre revenu imposable », résume encore Yves St-Maurice. Puisque, en principe, moins on gagne de sous, moins on paie d’impôts, c’est comme si le gouvernement accordait un privilège à ceux qui se donnaient la peine de mettre de l’argent de côté pour leurs vieux jours. REVENU TOTAL 50 000 $ — CONTRIBUTION REER 5000 $ =REVENU IMPOSABLE 45 000 $ MAIS PAS POUR TOUJOURS Investir dans un REER ne sert pas à éviter l’impôt pour toujours. « Il faut comprendre que, lorsqu’on va retirer ce 5000 $, à la retraite ou avant, on va être imposé sur ce montant », dit l’économiste. L’impôt économisé n’est que reporté à plus tard. Le défi, pour les adultes, est de bien réfléchir à leurs affaires pour être sûrs que c’est une décision qui sera avantageuse à long terme. ET AVANT LA RETRAITE ? L’argent économisé dans un REER ne sert pas seulement à la retraite. Yves St-Maurice rappelle qu’on peut le retirer avant… mais on va devoir payer de l’impôt sur cette somme comme sur nos autres revenus. Il y a au moins deux cas où on peut retirer cet argent sans pénalité, en respectant diverses conditions : pour acheter sa première maison ou pour retourner aux études. Dans les deux cas, on peut retirer un maximum de 20 000 $ et on doit se rembourser en REER dans un délai maximal de 15 ans. SAISON DES REER Et la « saison des REER » dans tout ça ? « On parle de la saison des REER parce que la date la plus éloignée à laquelle on peut cotiser à un REER est en général le 28 février – parfois le 1er mars », explique Yves St-Maurice. Ainsi, pour avoir une réduction d’impôt pour l’année 2017, on peut investir dans un REER jusqu’au 28 février 2018. En début d’année, les caisses populaires et les banques font donc en général beaucoup de publicité pour rappeler à tes parents – et à ceux de tes amis – qu’il faut penser à investir dans ce genre de placement ! http://plus.lapresse.ca/screens/a8fd44ec-4ced-48e0-8e79-8d2cc79de5bd%7C_0.html?utm_medium=Email&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen Lorsque vient le temps d’accumuler la mise de fonds requise à l’achat d’une maison, le CELI et le REER présentent tous deux l’avantage de faire croitre votre épargne à l’abri de l’impôt.
Une question s’impose donc : lequel de ces deux véhicules d’épargne est le plus approprié pour accumuler cette mise de fonds? Cela dépend! Dans les deux cas, REER et CELI peuvent contenir les mêmes produits financiers. De plus, les retraits peuvent se faire sans incidence fiscale. En 2018 Le CELI permet d’épargner un montant cumulatif de 57 500 $. Pour ce qui est du REER, le RAP (Régime d’accession à la propriété) permet d’y retirer un maximum de 25 000 $ par propriétaire occupant, pourvu que ce retrait se fasse dans le cadre de l’acquisition d’une première propriété, ou qu’aucune autre propriété n’ait été acquise dans les cinq années qui précèdent. Le REERDans le cas d’un RAP, il est obligatoire de rembourser la somme empruntée dans un délai de 15 ans. Toutefois, le fait de cotiser à votre REER vous permet d’économiser l’impôt que normalement vous auriez payé à la fin de l’année d’imposition. Autrement dit, vous reportez cet impôt au moment où vous décaisserez votre REER, c’est-à-dire très probablement à votre retraite. Le CELILe CELI offre beaucoup plus de souplesse. Il est possible d’y retirer davantage que les 25 000 $ permis dans le cas du REER, soit 57 500 $ (plus des rendements) pour les Canadiens qui étaient âgés de 18 ans ou plus en 2009. De plus, le transfert d’argent se fait avec un minimum de paperasse. Le verdictSi vous avez déjà un bon montant accumulé à votre REER et que vous prévoyez être en mesure de rembourser les fonds que vous y retirerez, le RAP pourrait être une option à envisager. Cependant, si vous êtes jeunes et que vous commencez à mettre de l’argent de côté, le CELI vous offrira davantage de flexibilité et vous laissera libre d’y retirer ou d’y ajouter le montant que vous souhaitez, pourvu que vous ne dépassiez pas la limite permise. Enfin, pourquoi ne pas utiliser à la fois le CELI et le RAP ? Cela pourrait vous faciliter la tâche si vous souhaitez verser les 20 % de mise de fonds requis pour éviter de payer l’assurance SCHL. ConseilCotiser à un REER permet de repousser une partie de l’impôt que vous auriez normalement payé à la fin de l’année fiscale. Si vous comptez acheter une propriété qui aura besoin de quelques rénovations, maximisez autant que possible les cotisations à votre REER. Par la suite, vous pourriez utiliser le RAP afin d’acquérir votre propriété tout en économisant sur vos impôts, ce qui vous aidera à financer vos rénovations. Si vous comptez utiliser le RAP, gardez en tête que les fonds doivent demeurer au moins 90 jours dans votre REER avant de pouvoir les utiliser pour l’achat d’une propriété. De plus, le traitement d’une demande de RAP peut prendre quelques jours. Planifiez donc en conséquence. Si vous avez de la difficulté à épargner, vous pouvez envisager le RAP comme une méthode d’épargne forcée. Tôt ou tard, il faudra rembourser le montant emprunté à votre REER. http://www.tvanouvelles.ca/2018/02/18/mise-de-fonds-sur-une-maison-le-celi-ou-le-reer Les familles pourront étirer leurs semaines de congé sur une période de deux ans.
Le gouvernement Couillard annoncera jeudi des mesures d'assouplissement du Régime québécois d’assurance parentale qui permettront aux familles d’étirer leurs semaines de congé sur une période de deux ans. «On veut donner plus de flexibilité aux parents, leur donner la possibilité d’étendre le congé parental sur une plus longue période», a expliqué à notre Bureau parlementaire une source bien au fait du dossier. Ce changement est directement lié au mandat que Philippe Couillard a confié à plusieurs ministres de son cabinet, d’améliorer la conciliation travail-famille-études, lors du remaniement ministériel d’octobre dernier. D’autres annonces, comme celle de la refonte de la Loi sur les normes du travail pour offrir plus de congés aux travailleurs, sont aussi à prévoir. À coût nul Les modifications au RQAP seront effectuées à coût nul puisqu’il n’est pas question d’augmenter la limite maximale de 55 semaines au total pour les deux parents. Québec souhaite plutôt permettre à ceux-ci de revenir au boulot plus tôt, mais à temps partiel, par exemple. Les congés restants pourraient être étalés pour offrir aux parents une semaine de quatre jours. À une semaine de la rentrée parlementaire et au dernier jour de son caucus présessionnel, Philippe Couillard compte ainsi marquer des points auprès des jeunes familles. Principe de «in and out» L’employeur pourrait aussi y voir un atout. «Par exemple, une comptable pourrait revenir au travail pendant la saison des impôts, lorsque l’employeur est très sollicité, et repartir par la suite», souligne la source. «On ne veut pas ajouter un fardeau pour les employeurs», explique-t-on. Ces «assouplissements» doivent être acceptés à la fois par l’employeur et l’employé. En cas de refus, le système actuel primera. Pas question d’imiter le fédéral Québec rejette toutefois l’idée d’imiter le régime fédéral et de permettre aux parents d’étirer le congé jusqu’à 18 mois, mais avec une couverture du revenu plus faible. Le gouvernement a aussi dans sa manche une mesure qui autoriserait les parents à prendre des congés en cas de maladie de leur poupon dans la première année où il fréquente une garderie. Le RQAP est un régime financé par les cotisations des salariés, des travailleurs autonomes et des employeurs. LES PRESTATIONS DE BASE DU RQAP ACTUELMaternité (exclusives à la mère qui a donné naissance): 18 semaines de congé à 70 % du salaire Paternité (exclusives au deuxième parent): 5 semaines à 70 % du salaire Parentales (partageables): 7 semaines à 70 % du salaire et 25 semaines à 55 % MODIFICATION PRÉVUEPossibilité d'étaler une partie de ces semaines jusqu’à deux ans après la naissance • En retour progressif avec une semaine de quatre jours, par exemple • En «in and out», soit en revenant au travail pendant quelques semaines pour repartir ensuite http://www.journaldequebec.com/2018/02/01/quebec-assouplit-le-regime-dassurance-parentale Le régime enregistré d'épargne-retraite (REER) est séduisant avec ses promesses d'économies d'impôt. Le régime enregistré d'épargne-études (REEE) est aussi particulièrement attrayant avec ses généreuses subventions. Comment choisir ?
Simon Boisier Michaud et Isabelle Plante sont les fiers parents du petit Maxence, 11 mois. Les parents espèrent bien agrandir leur famille avec un autre enfant prochainement. Comme l'éducation est importante pour eux, ils ont rencontré une conseillère avant les Fêtes pour évaluer la possibilité d'ouvrir un REEE collectif. « Les règles demeurent floues pour moi », indique M. Boisier Michaud. Il pense donc se tourner plutôt vers un REEE familial. Mais doit-il y mettre toutes ses économies ? Il pense pouvoir épargner entre 5000 et 7000 $ par année. Le couple bénéficie d'un revenu familial d'environ 100 000 $. M. Boisier Michaud a cependant un salaire plus élevé que sa conjointe. Employé d'une commission scolaire, il bénéficie également d'un bon régime de retraite. Mme Plante, elle, travaille dans un centre de la petite enfance. Elle a aussi un régime de retraite au travail, mais elle étudie à temps partiel pour réorienter sa carrière. Difficile de prédire les conditions dont elle bénéficiera dans l'avenir. POURQUOI CHOISIR ? Dans leur situation, les parents ne sont pas obligés de choisir. Ils peuvent investir à la fois pour leur retraite et les études de leurs enfants grâce à une petite stratégie toute simple. « La subvention de base du REEE est de 30 %, rappelle Guylaine Dufresne, directrice principale, investissement et planification financière, à la Banque Laurentienne. Compte tenu de son salaire, le taux marginal d'imposition de Monsieur est de plus de 37 %. C'est donc plus payant d'investir dans le REER. Par contre, il pourra ensuite investir le remboursement d'impôt dans le REEE et bénéficier aussi des subventions. » Cette stratégie permet aussi à la famille d'aller chercher plus d'argent des gouvernements. « Comme ils ont un enfant et en souhaitent un deuxième, il est avantageux de diminuer le revenu imposable, souligne Maud Salomon, conseillère en sécurité financière et représentante de courtier en épargne collective rattachée à MICA Capital. Cela leur permet d'obtenir plus d'allocations. » La contribution additionnelle pour les frais de garde sera également moins élevée. « J'utilise cette stratégie jusqu'à ce que les enfants aient 6 ans, indique Mme Salomon. Ensuite, ça peut continuer d'être intéressant, mais je recommande de refaire les calculs. » Par contre, cette stratégie serait moins adaptée pour une famille à faible revenu. « Dans ce cas, investir directement dans le REEE est plus avantageux », précise Mme Dufresne. REER DE CONJOINT Comme M. Boisier Michaud dispose d'un bon régime de retraite et de plus d'épargne, il pourrait être opportun de considérer d'investir dans le REER de sa conjointe. Il pourrait bénéficier de l'économie d'impôt et Mme Laplante pourrait accumuler un peu d'épargne pour sa retraite. « Plus tard, cela leur permettra d'avoir des revenus plus équilibrés avant de pouvoir bénéficier du fractionnement de revenus. » - Guylaine Dufresne, directrice principale, investissement et planification financière, à la Banque Laurentienne Autre avantage : si couple devenait propriétaire, il pourrait bénéficier davantage du régime d'accession à la propriété (RAP). « Ils auraient la possibilité de retirer chacun 25 000 $ de leur REER sans avoir à payer d'impôt pour acheter leur résidence », souligne M. Salomon. Par ailleurs, si Mme Laplante décroche un emploi plus payant après sa réorientation de carrière, le couple pourrait revoir sa stratégie. Finalement, Mme Dufresne met également le couple en garde. Comme ils sont conjoints de fait, il n'y aura aucun partage du patrimoine familial en cas de séparation. Elle leur suggère donc de rédiger un contrat de vie commune pour prévoir ce qui arrivera si cela se produit. Parlant de malheur, elle leur suggère de faire rapidement un testament si ce n'est pas déjà fait. http://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/reer/201801/28/01-5151723-reer-ou-reee-lequel-choisir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=envoyer_cbp |